2 mai 2011

Cicatrices (Nouvelles Romance Historique...)

Eléna avait 18 ans, et c’était la fille du roi. Lorsqu’elle avait eu 16 ans, son père, la voyant devenir une belle jeune femme attisant la convoitise, l’envoya durant deux années en France chez son ami et maître d’arme maître François De Bois-Agôn, plaçant ainsi entre ses mains la charge de faire de sa fille une femme cultivée et de la tenir éloignée des hommes jusqu’à ses 18 ans, date à laquelle elle pourrait revenir dans son pays et être présentée à son futur époux. Durant ces deux années, Eléna ne revit ni son père ni son pays, c’est pourquoi elle se retrouvait à présent à bord d’une voiture tirée par quatre superbes chevaux, accompagnée de Me François en direction de sa demeure devenue une étrangère pour elle. Me François lui avait enseigné l’histoire, les mathématiques, le français, les bonnes manières, l’escrime dans laquelle elle excellait, et l’équitation. Il pouvait être qualifié de sage, sachant tout sur tout. Il avait la beauté de l’âge, les cheveux poivres et sel, des yeux bleus scrutateurs, grand,  une carrure de guerrier, il avait la vivacité de corps d’un homme de 20 ans et d’esprit d’un homme de 200 ans.
Ces deux années avaient transformé physiquement Eléna, elle n’était pas spécialement grande, mais elle était mince avec tous les atouts nécessaires pour plaire ; des jambes et des bras fins et musclés, un ventre plat et ferme, une poitrine ronde et un visage carré avec des traits fins. Elle était brune et ses yeux étaient ceux de son père, un caléidoscope marron et vert cerclé de gris qui devenait jaune au soleil.
Elle n’avait pas très envie de rentrer chez elle. Elle s’était habitué à la vie en France, loin des fastes de la cour royale. Elle appréciait de pouvoir déambuler en chausses à travers la forêt qui jouxtait la propriété de Me François. A présent, elle était serrée dans un corset et croulait sous les jupons, son maître lui ayant refusé le droit de faire le voyage habillée comme un homme prétextant du fait que l’on pourrait la reconnaître.
« Vous êtes bien silencieuse. Lui-dit soudain Me François.
- Certainement parce que je n’ai rien à dire. Répondit-elle.
- Ce sera bien la première fois que je ne vous entendrai pas parler pendant aussi longtemps !
- Cela doit donc reposer vos magistrales ouïes. Dit-elle avec un léger sourire.
- Cela m’inquiète au contraire ! Habituellement vous avez nombres de questions à me poser.
- Que voulez-vous que je vous demande ? Pardonnez mon affront Maître, mais je sais parfaitement à quoi m’en tenir quant aux jours à venir. J’aurais cru que vous auriez eu quelques questions à me poser.
- Je connais parfaitement le royaume d’Eliantryl. Vous n’êtes pas sans savoir que je fus le maître de votre père et que j’ai passé quelques décennies à Sirsyl. Il la regardait avec insistance, sachant que quelque chose la tracassait. Sentant son regard elle soupira.
- Il y a que je ne sais si je souhaite réellement retourner à Sirsyl. Je m’étais habitué à la vie en France et à vos côtés, loin de toutes mes obligations. Comprenez-moi, je ne fuis pas mes responsabilités, mais une vie plus simple m’aurait convenue également.
- Princesse…
- Princesse ?
- C’est ainsi que je dois vous nommer à présent, quand bien même je reste votre maître d’arme, au royaume d’Eliantryl vous devenez ma souveraine. Eléna soupira de nouveau. Me François avait agit comme un ami jusqu’à présent, et voilà que les choses changeaient déjà entre eux. Ne seriez-vous pas tout simplement inquiète aux vues des événements à venir ? C’est une grande étape qui se profile dans votre vie.
- Je le suis certainement en effet. Mon père va me marier à un homme que je ne connais ni d’Ève ni d’Adam, et qui fera de moi un objet de décoration au même titre que les tapisseries qui ornent les murs de la salle de bal.
- Ne vous ai-je donc rien appris durant ces deux années ? Il ne…
- Faut point se fier aux apparences et aux préjugés. Ne croyez que ce que vos yeux et vos oreilles vous disent. Continua-t-elle. Mais ce n’est pas d’un assaut dont il s’agit, mais de mon avenir !
- Bon nombres de règles en escrime peuvent s’appliquer dans la vie, croyez-en mon expérience. Attendez de voir ce qui vous est destiné. »
Ce qui lui est destiné. Eléna avait cru le savoir il y a deux ans. Elle avait cédé aux charmes d’un homme. De quatre ans son aîné, Sir Grégory de Fernel était celui qu’elle pensait alors être son futur époux. Grand, brun, les yeux noirs, une musculature développée, il était le plus beau courtisan du royaume, tant par sa beauté physique que pécuniaire. Ils s’étaient rapprochés l’un de l’autre au cours de différents bals et ils avaient même put partager un déjeuner champêtre, accompagnés du chaperon d’Eléna. Un soir, Grégory était venu la retrouver dans ses appartements. Ils avaient partagés des promesses d’amour éternel et il l’avait embrassé pour la première fois. Eléna se rappellerait toujours de cet instant, la sensation de ses lèvres sur les siennes. Il avait commencé par déposer de tendres et doux baisers sur ses lèvres. Puis il avait mis une main sur sa nuque et l’autre sur sa taille afin de l’attirer à lui. Son baiser devint plus pressent, et sa langue avait supplié l’ouverture des lèvres d’Eléna, ce qu’elle lui offrit. Elle sentit les caresses de la langue de Grégory autour de la sienne. Elle passa alors ses bras autour de son coup et pressa son corps au sien. Eléna ne savait plus ce qu’elle faisait, ce baiser l’emmenait dans des contrées inexplorées tandis que la langue de Grégory s’incérait et se retirait doucement de sa bouche. Elle en avait le vertige et une chaude humidité commençait à poindre entre ses cuisses.
Quelques jours plus tard, son père lui apprit qu’elle partait pour la France, et elle ne revit pas Lord Grégory. Elle ne parla jamais de ses sentiments à qui que ce soit, et à l’approche de son 18ème anniversaire, elle n’en voyait pas l’intérêt.
Ce fut le roi lui-même qui vint les accueillir. Me François s’abaissa et Eléna fit la révérence. Les retrouvailles restèrent formelles malgré deux années de séparation. Eléna aurait souhaité voir la joie sur le visage de son père, elle aurait aimé qu’il montre un peu plus ses sentiments concernant son retour. Elle retrouva ses appartements avec plaisir. Sa grande chambre avec son lit aux lourds baldaquins, ses canapés, son cabinet de toilette. Elle avait tout fait décorer à son goût. Aujourd’hui elle se rendait compte qu’elle devait faire des modifications ; elle avait mûri et ses goûts avec elle. Ses livres pesaient sur les étagères, elle doutait de pouvoir y ajouter ceux qu’elle avait cumulés en France.
Le lendemain soir se déroulait un bal en l’honneur de son retour. Ce serait un bal masqué où seule Eléna serait à visage découvert, et dont l’apothéose serait la découverte de son fiancé. Elle passa l’après-midi à se préparer. Pour l’occasion elle s’était fait faire en France une robe très spéciale. Elle était composée d’un corset en dentelle et soie noire, mettant en valeur sa taille fine et sa poitrine ronde, de peu de jupons et d’une jupe en dentelle noire. Il y avait aussi des manches qui commençaient à la naissance de ses bras pour se poursuivre jusqu’à ses mains en se terminant par des entre-doigts. Eléna avait laissé ses cheveux tomber en de lourdes boucles brunes dans son dos, ne dégageant son visage que grâce à deux nattes placées en couronnes. Pour tout bijou, Eléna ne portait qu’une larme de diamant montée en raz-du-coup.
Lorsque tous les invités furent arrivés, elle passa les grandes portes de la salle de bal et marqua un temps d’arrêt. Elle prît quelques secondes pour regarder la foule rassemblée. Tous étaient masqués et parés de leurs plus beaux atours. Tous avaient leur visage tourné vers elle, certains avaient les yeux exorbités. Son père se trouvait au bout de cette allée humaine, l’attendant devant les trônes. Eléna essaya de discerner un visage familier, mais n’aperçut que Me François non-loin du roi. Alors elle traversa la salle de bal et alla s’installer à la place qu’aurait du occuper sa défunte mère, la reine Elisabeth. Chaque invité vint lui présenter ses hommages pendant ce qui lui parût être une éternité. Le protocole la fatiguait et elle n’avait qu’une hâte, être enfin seule. Son carnet de bal se remplit et elle eu à peine le temps de respirer ou de sortir sur les balcons afin de se rafraichir. Ce n’est qu’au bout de deux heures qu’elle put enfin aller à l’extérieur et sentir avec plaisir le vent s’engouffrer dans ses cheveux et caresser sa peau. Elle alla jusqu’à la balustrade et ferma les yeux profitant du calme.
Elle sentit soudain un picotement le long de son échine, comme lorsque quelqu’un vous fixe du regard. Elle ouvrit les yeux mais ne bougea pas. Elle sentit la présence se rapprocher d’elle. Elle sentit la chaleur d’un corps derrière elle. Elle entendit une respiration mais ne se retourna toujours pas Quelque chose effleura ses cheveux. Elle fit volte-face mais ne trouva personne sur le balcon. Une servante s’approcha d’elle.
« Si madame veut bien se permettre de revenir à son trône, le roi, monsieur votre père souhaiterait vous offrir son présent. »
Eléna acquiesça et retourna vers son père non sans un regard aux alentours. Le roi fit cesser les danseurs et les musiciens entamèrent une valse. La foule s’écarta autour d’une silhouette, et le roi l’emmena auprès d’elle. Eléna se retrouva face à un véritable guerrier, grand, brun, il portait un masque noir, un costume blanc sur une chemise noire. Une tenue très peu conventionnelle et bizarrement en parfaite adéquation avec celle d’Eléna. Elle vit qu’il lui souriait, mais elle ne put le regarder d’avantage, préférant fixer un point dans le vague. Il s’abaissa devant elle, et elle fit la révérence. Puis il lui présenta sa main et elle y reposa la sienne. Il plaça sa seconde main sur la taille d’Eléna et elle mis la sienne sur son épaule. Il l’entraina dans une valse rapide, c’était un excellent danseur. Elle avait l’impression de voler. Il virevoltait, changeait de trajectoire, de sens, sans aucun à-coup. Mais Eléna ne le regardait toujours pas. Elle vit au dernier moment qu’il l’emmenait vers un balcon. Il ne lâcha sa taille que lorsqu’ils se retrouvèrent seuls, et il s’inclina dans un baisemain peu conformiste puisqu’elle sentit le contacte de ses lèvres. Eléna libéra sa main de cette étreinte et alla admirer les jardins.
« Ne me regarderez-vous donc pas ? lui demanda-t-il. Comme elle ne répondait pas, il vint se placer à sa droite. Eléna ? »
En entendant son nom ainsi prononcé, elle leva les yeux. Ce qu’elle vit ne fut qu’un abysse sans fond. Deux puits se détachant d’une peau légèrement brunie par le soleil et sublimée par la lumière des chandeliers. Quelques mèches brunes venaient taquiner un regard brillant et un sourire en coin se dessinait sur les lèvres de cet homme. Eléna ne comprenait pas ce qu’elle voyait. Cet Apollon avait une main rassurante sur sa taille, il lui semblait si familier et en même temps si étranger. Puis un voile flou se forma devant ses yeux, une larme perla sur sa joue comme elle fermait ses paupières. Elle secoua la tête, refusant de voir la réalité, se dégagea de cette main si chaude qu’elle lui envoyait des ondes le long du corps, et partit. Elle partit en courant sans même un regard en arrière, elle ne s’arrêta qu’une fois à l’abri derrière ses baldaquins, et elle pleura, elle ne savait si c’était de joie ou de tristesse mais cela l’emmena dans les bras de Morphée.
 Eléna fut réveillée tôt le lendemain par un raclement de gorge. Elle ouvrit les yeux, et le regretta amèrement aux vue du mal de tête qui la prit. Elle était toujours vêtue de sa robe de bal. L’odeur du café vint la tirer totalement de son sommeil. Me François était debout près de la petite table et visiblement il l’attendait. Cela ne présageait rien de bon, il n’aimait pas attendre.
« Maître ? Que faites-vous dans mes appartements ?
- Je suis venu vous prévenir que je donne une leçon ce matin même.
- Une leçon ? N’auriez-vous pas eu la possibilité de m’en informer hier, ainsi j’aurais pu être prête sans que vous ayez à venir me chercher !
- Cette leçon devait être uniquement masculine.
- Alors pourquoi…
- J’ai surpris une conversation hier soir après votre… départ. Eléna grimaça. Une discussion entre le Roi et votre futur époux. Ce charmant jeune officier tenait un discours qu’il ne me siée guère de vous rapporter. Pour faire court, il émettait l’avis que vous alliez, confirmant vos dires, devenir un objet de décoration.
- Pourquoi…
- Je suis donc venu vous demander de vous préparer, vous devrez-être méconnaissable, et vous viendrez au moment des assauts afin de lui montrer ce dont vous êtes capable.
- Que tirerons-nous de tout cela ?
- Vous prouverez ainsi que je suis le meilleur maître d’armes qui soit, répondit-il avec un léger sourire, et vous montrerez à l’homme que vous aimez que vous savez vous défendre. »
C’est ainsi qu’une heure plus tard, Eléna se dirigea vers les jardins où se tenait la leçon, vêtu de sa tenue d’escrime. Elle avait caché ses cheveux et avait bandé sa poitrine. Les hommes riaient et parlaient fort. Lorsqu’il la vu arriver, maître François démarra aussitôt les assauts plaçant Lord Grégory face à Eléna. Les armes n’étaient pas émoussées mais Eléna n’en avait que faire. Leur duel débuta doucement, puis il prît de la vitesse et de l’ampleur. Eléna attaquait, feintait, parait, ripostait. Lord Grégory avait perdu son sourire. Elle ne lui lassait pas une minute de répit. Elle le toucha alors à l’épaule. Le sang tâcha la veste de Grégory, et elle l’entendit grogner de douleur et de frustration. Il redoubla alors d’énergie et réussit à toucher la cuisse d’Eléna. Elle ne cria pas, elle ne gémit même pas. Au contraire la douleur la galvanisa. Elle feinta sur la gauche, utilisa une marche de seconde intention, un battement, un enveloppement de fer, puis elle réussit à le déstabiliser et à le faire tomber. Il était à sa merci, le fleuret de lord Grégory avait volé loin de lui et Eléna pointait le sien sur sa gorge.
« Halte ! Eléna retira son fleuret. Lord Grégory levez-vous. Vous auriez pu y aller doucement tout de même princesse.
- Pourquoi ? Puisque je suis d’une grande faiblesse. Elle enleva son masque et libéra sa crinière. Alors ? Qu’en pensez-vous ? Suis-je aussi faible que vous le pensiez ? demanda-t-elle à Grégory.
- Je vous ai touché. Répondit-il visiblement partagé entre l’amusement, l’étonnement et la fierté.
- Moi également, dit-elle en regardant son épaule. Et je vous ai mis à terre !
- Allez nettoyer vos blessures tous les deux. Toutes vos blessures, insista maître François. »
Ils obéirent et allèrent nettoyer leurs coupures respectives. Eléna se glissa dans un bain chaud qu’on lui avait préparé dans sa chambre et commença à débander sa poitrine.
« Ne vous arrêtez surtout pas pour moi ! Eléna sursauta.
- Que faites-vous ici ?
- Je suis venu voir les dommages que je vous ai causés. Eléna fit sortir sa cuisse de l’eau.
- Je pense avoir une légère cicatrice.
- Pourtant il me semblait vous avoir simplement effleuré.
- J’y ai mis du sel, répondit-elle rougissante.
- Vraiment ? dit-il un sourire au coin des lèvres. Pourquoi cela ?
- Pour garder un souvenir…
- Un souvenir ? Le souvenir de notre baiser n’est-il pas suffisant ?
- C’est si loin. J’ai changé. Et j’ai préféré vous oubliez, lui mentit-elle.
- Vous m’avez oublié ? Voyons voir cela. Il s’avança vers elle et se déshabilla. Eléna détourna son regard. Regardez-moi, lui ordonna-t-il. Il était nu. Eléna ne put plus détacher ses yeux de cet homme. Son corps était sculpté tel une statue grecque, fort, puissant. Donnez-moi la main. Les joues d’Eléna la brûlaient. Elle lui tendit une main fébrile consciente qu’il allait la voir nue. Il l’a fit sortir du bain et l’observa d’un œil appréciateur.
- Ce que vous voyez vous plaît ?
- Je ne vous ai pas fuit il y a deux ans. Dit-il en plantant ses yeux dans ceux d’Eléna.
- Alors pourquoi êtes-vous parti ? Pourquoi ne m’avez-vous pas écrit ?
- Votre père avait appris pour nous. Il m’a envoyé en école militaire pour que j’y parafasse mon instruction.
- Oh ! Je…
- Vous pensiez sincèrement vous être débarrassé de moi ?
- Pas débarrassé ! Grand dieu non ! »
Il sourit, il la regardait toujours ce qui fît naître une sensation bizarre dans le bas ventre d’Eléna. Il l’attira à lui et l’embrassa, sur la bouche, dans son coup, puis sur ses seins ce qui la fît sursauter. Une chaleur l’enveloppa.
« Je vous veux Eléna, je veux que vous soyez mienne, maintenant. »
Eléna ferma les yeux, inspira puis le regarda dans les yeux tandis qu’il attendait une réponse. Elle hocha simplement la tête, juste un assentiment silencieux. Alors il la souleva, et alla l’allonger doucement sur le lit. Il s’allongea à ses côtés et l’embrassa. Il caressa son corps, d’abords son visage, ensuite son coup, puis ses seins, son ventre et enfin ses doigts s’attardèrent sur son aine, envoyant des ondes de plaisir à Eléna. Il lui écarta les jambes et la caressa intimement. Eléna commençait à perdre toute bienséance. Les caresses de Grégory la faisaient gémir et son bassin ondulait en rythme. Grégory vint se placer au-dessus d’elle, entre ses jambes. Elle sentit son membre turgescent contre son ventre. Elle n’éprouvait aucune peur, elle lui faisait confiance, elle l’aimait. Elle agrippa la chevelure sombre de Grégory et l’embrassa. Il remonta les cuisses d’Eléna contre ses hanches. Lorsqu’il se présenta contre sa fente chaude et humide, il planta ses yeux dans les siens, puis il s’insinua en elle de la façon la plus délicieuse qui soit. Elle s’offrit à lui toute entière. Il allait et venait en elle, changeant de rythme, sortant et entrant son membre gonflé. Il l’emmena jusqu’à l’orgasme et lorsqu’il jouit en elle, elle éclata de jouissance. Haletant, il s’allongea complètement et délicatement sur elle, enfouissant son visage dans les cheveux d’Eléna. Lorsqu’il se retira, elle se sentit vide ; il lui manquait déjà.
« Princesse Eléna, accepteriez-vous d’épouser un humble officier ?
- Oui mais lequel ? demanda-t-elle le sourire aux lèvres.
- Moi… Je vous aime.
- Dites-le encore.
- Je vous aime.
- Oui je vous veux. »
Alors il l’embrassa.   

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