21 juin 2011

La maison de la Nuit tome 5: Traquée, de P.C. Cast et Kristin Cast

Quatrième de couverture:

Zoey n'est plus seule. Les plans de Neferet pour la séparer de ses amis ont échoué. Tous se cachent désormais dans le souterrains avec les novices rouges. 
Mais un dangereux allié s'est rangé aux côtés de la grande prêtresse: Kalona, l'ange déchu, beau comme un dieu, aussi rusé que le diable. La Maison de la Nuit tout entière est envoûtée par son redoutable charisme, et personne ne semble se douter de la menace qu'il représente.
Plus que jamais Zoey doit apprendre à déceler le mal -ou le bien- qui se cache au plus profond de chacun...


Ma chronique:

Celui-ci on peut dire que je l'ai attendu ! Je voulais savoir ce qu'il allait leur arriver! Normal me direz-vous, mais cette histoire commence à être plus qu'envoutante! 
Le livre commence dans les quartiers des novices rouges. Lucie est gravement blessée, il lui faut du sang. Aphrodite est humaine, mais a gardé ses visions, Erik est adulte, Zoey commence à être recouverte de tatouages, les novices rouges ont retrouvé leur humanité... Pfiou! Stark est devenu un novice rouge mais il est sous la coupe de Neferet.
Kalona a la main mise sur la Maison de la Nuit et ses novices ainsi que certains de ses professeurs... Neferet n'a d'yeux que pour lui... Mais lui en veut une autre. Lorsque Zoey est blessée, elle n'a d'autres choix que de retourner à l'école pour pouvoir guerrir, car seule la présence de vampires adultes peut l'aider.
Mais des poèmes vont changer la donne... Ces messages envoyés pas Nix leur ouvre la voie vers la solution, encore faut-il que Zoey aille mieux!
Je ne veux pas trop vous en dévoiler, il vient juste de sortir... j'ai juste envie de vous donner envie! 
Cette série est vraiment un de mes coups de cœur 2010-11... Elle sort de l'ordinaire vampirique. J'aime cette idée qu'ils soient mêlés à la population humaine... 
Ne vous retenez surtout pas de les lire !

La maison de la Nuit tome 4: Rebelle, de P.C. Cast et Kristin Cast

Quatrième de couverture:

Zoey vit ses jours les plus difficiles depuis qu'elle est rentrée à la Maison de la Nuit. Abandonnée par ses amis, trahie, elle n'a plus personne vers qui se tourner. Sauf Aphrodite, qui lui confie ses terribles visions: Zoey est la seule à pouvoir empêcher Nepheret de déclarer la guerre aux humains... Mais des forces supérieurs menacent la jeune vampire: la nuit, elle est attaquée par des corbeaux terrifiants, qui annoncent peut-être la résurrection d'un vieux démon. Déterminée à déjouer les plans de la grande prêtresse, Zoey a cruellement besoin d'aide! Qui sera prêt à la suivre?


Ma chronique:

Ça y est, l'information vous est dévoilée dans cette quatrième de couv'... Neferet est l'ennemie jurée de Zoey. C'est pour les protéger d'elle, qu'elle n'a rien avoué à ses amis; car la grande prêtresse peut lire dans leurs esprits. Le comprendront-ils à temps? Loren est mort... Devinez qui l'a tué? Erik est devenu un vampire adulte... Devinez qui prend la place du professeur de théâtre Miss Nolan (tuée dans le tome précédent)? L'empreinte entre Zoey et Heath est cassée... Devinez pourquoi ?
Ce tome est centré sur une légende de la tribu de grand-mère Redbird, la légende de Tsi-sgili... Ils vont devoir à nouveau tous s'unir pour déchiffrer les visions de Aphrodite. L'école est en danger, une nouvelle race de vampire s'élève, et Neferet entend bien... et bien en fait ce qu'elle veut n'est pas très claire... 
Le cercle se reforme, Lucie revient dans la lumière... Mais lorsqu'une vampire revient une autre s'en va... 
Toute la petite équipe est obligée de fuir la Maison de la Nuit, un démon vient d'être relaché.
Dans cette histoire, Zoey rencontre Stark, oh ce ne fut pas très long! Il a vite rejeté la transformation, mais nous savons maintenant qu'ils peuvent revenir, malheureusement... Je ne vous raconterai pas la suite ! Lisez-le!

La maison de la Nuit tome 3: Choisie, de P.C. Cast et Kristin Cast

Quatrième de couverture:

La vie sentimentale de Zoey est un véritable casse-tête: elle n'a plus un mais trois petits amis! Et ses ennuis ne s'arrêtent pas là. Pendant que des assassins -humains- sèment la mort dans la Maison de la Nuit, Lucie, sa meilleurs amie, rate sa transformation en vampire. Elle ressuscite sous la forme d'une morte vivante et erre désormais dans les rues à la recherche de sang frais...
Zoey doit impérativement trouver un moyen de la sauver. Mais elle ne sait comment s'y prendre. Et demander conseil à ses amis les plus proches risquerait de les mettre en danger. Son seul appui? Aphrodite, son ennemie jurée...

Ma chronique:

Par moment en lisant les quatrièmes de couverture après avoir lu le livre, je me dit que celui ou celle qui l'a écrit n'a pas lu le livre... En lisant: "Lucie, sa meilleurs amie, rate sa transformation en vampire. Elle ressuscite sous la forme d'une morte vivante et erre désormais dans les rues à la recherche de sang frais..." vous pensez à quoi? Certainement pas à ce qui se passe réellement dans la fin du tome 2... Lucie est morte... dans les bras de Zoey, et oui, certains novices, rejettent la transformation en vampire, et c'est ce qui lui est arrivé. Aphrodite, l'ennemie jurée de Zoey? Ce n'est rien en comparaison de son véritable ennemie dont je tairai le nom... 
Mais Zoey doit aussi se battre contre elle-même et contre ses sentiments à l'égard de Loren, le poète lauréat...  A vouloir protéger tout le monde, elle va tout perdre, les hommes de sa vie et surtout ses amis.
A force de mensonges par omission, ses amis se détournent d'elle, et elle ne peut compter que sur Aphrodite. Des professeurs sont tués... L'école doit être placée sous protection... Mais sont-ils en sécurités dans la Maison de la Nuit? Rien n'est moins sur! 
Zoey va faire une dernière faute qui lui en coutera beaucoup... Elle fait des choix pas toujours les bons, mais chacun de ces choix aura un impacte sur la suite... 

La maison de la Nuit tome 2: Trahie, de P.C. Cast et Kristin Cast

Quatrième de couverture:

Zoey a trouvé sa place dans la Maison de la Nuit. Désormais, pour exercer son autorité, elle peut compter sur le soutien sans faille de ses amis et de son petit copain Erik.
Mais un jour surviennent des événements tragiques: des adolescents humains sont assassinés. Tout laisse à penser qu'il s'agit de l’œuvre de vampires rebelles...
Zoey a besoin de tous ses pouvoirs pour trouver les coupables car la mort frappe, impitoyable... Surtout aura-t-elle le courage d'affronter la terrible trahison, à laquelle elle était loin de s'attendre?



Ma chronique:

Le deuxième volet des aventures de Zoey démarre sur une réunion parents-professeurs... mais vous vous douterez que pour ceux de Zoey, y aller fut un vrai supplice, d'ailleurs elle aurait préféré qu'ils s'abstiennent, ou bien que sa mère vienne seule... heureusement que sa grand-mère est venue la voire!
Trahie... 6 lettres qui en disent long sur le contenue du livre. La trahison viendra, certainement pas de la façon dont vous pensez, ni de la personne à laquelle vous pensez! D'autant plus que dans ce livre il y a plusieurs formes de trahisons...
Cela ne vous aide pas à vous faire une opinion de ce livre? Bizarre...
Dans ce second opus, des adolescents (footballeur^^) se font enlever et tuer... Tout accuse les vampires de la Maison de le Nuit, mais Zoey est bien décidée à faire la lumière sur cette affaire! Mais elle doit aussi gérer un ex-petit copain, avec lequel elle a imprimé, un petit ami, et Loren... Aïe, avoir trois hommes dans sa vie n'est vraiment pas une bonne idée... mais ce n'est pas l'étape la plus dure de ce livre... 
En outre Zoey est devenue la dirigeante des Fils et Filles de la Nuit ET une grande prêtresse en formation... 
Elle veut réformer l'école mais une ultime étape va modifier le futur...
Un livre riche en rebondissements, qui m'a fait pleurer et rire...

La maison de la Nuit tome 1: Marquée, de P.C. Cast et Kristin Cast

Quatrième de couverture:

Dans un monde qui pourrait être le nôtre vit Zoey Redbird, une adolescente presque comme les autres...
Un soir après les cours, un jeune homme inquiétant s'approche d'elle. Soudain il la désigne du doigts et lui dit: "Zoey, ta mort sera ta renaissance, ton destin t'attend à la Maison de la Nuit". A ces mots, une marque mystérieuse apparaît sur son front. Zoey est terrifiée mais -elle le sait- elle doit intégrer le pensionnat où sont formés les futurs vampires, pour y réussir sa transformation ou... mourir.




Ma chronique:

J'ai lu ce tome dés sa sortie en France, soit il y a plus d'un an... 
Zoey Redbird est une ado presque comme les autres... Elle... non je ne peux tromper personne... Elle n'est pas comme tout le monde! Elle est descendante des amérindiens, a un beauf-père affreux et une mère complètement insignifiante! Un jour, alors qu'elle écoute sa meilleure amie parler, elle remarque un homme devant son casier; celui-ci lui dit: " Zoey Montgomery! La Nuit t'a choisie; ta mort sera ta renaissance. La Nuit t'appelle; prête l'oreille à sa douce voix. Ton destin t'attend à la Maison de la nuit!"; puis il pointa un doigt sur elle et son front explosa de douleur... Elle était Marquée. A partir de ce moment, il ne lui reste que deux choix, partir pour l'école des futurs vampires ou mourir. Quel choix cornélien !
Sa mère et son beauf-père ne l'entendent pas de cette oreille, et Zoey ne trouve du réconfort qu'auprès de sa grand-mère... Grand mère Redbird... C'est en se rendant chez cette dernière, que Zoey fit un malaise et rencontra Nix. La déesse la marqua de nouveau, mais cette fois-ci le don est beaucoup plus important!
A peine arrivée à la Maison de la Nuit, Néféret la prend sous son aile et devient son mentor. Elle rencontre Lucie (sa voisine de chambre fan de country), Damien (l'intello homosexuel), Shaunne et Erin (les jumelles), Aphrodite et Erik...
Partagée entre son ancienne vie (notamment à cause de Heath son ex-petit copain) et la voie qui souvre à elle, Zoey  devra affronter ses appréhensions, ses peurs, ses comparses... Soit les novices se transforment en vampire, soit ils meurent, et c'est avec cette épée de Damoclès qu'ils vivent tous ensembles.
Ce livre est une jolie métaphore sur le passage à l'âge adulte... La fin de l'innocence, les choix. Ah ça des choix, Zoey va en avoir pas mal à faire ^^ ! 
A tous les amoureux de vampires mordants, ce livre est complètement différent des histoires dont vous avez l'habitude. Certes, les vampires y sont beaux et ils ont tous un don offert par Nix (acteurs, chanteurs, sportifs...), d'ailleurs certaines vedettes bien connues sont des vampires, mais nous sommes ici en présence de vampires novices qui apprennent les rouages de leur futur vie.
Un premier tome plutôt dynamique qui aura eu la chance de me donner envie de lire la suite!

14 juin 2011

L'amant de l'ombre de Judith McNaught

Quatrième de couverture:

- Lord Wiltshire?
- Trop jeune. Suivant? marmonna Jason.
- Arthur Lancaster?
- Trop petit.
- William Rogers? Grand, intelligent, beau, riche...
- Hors de question. Je ne l'aime pas.
- Mais on ne te demande pas de l'épouser, hurla Charles, excédé. C'est Victoria, ta filleule, qu'on cherche à marier! Tu ne veux pas d'elle mais tu refuses qu'elle soit à un autre, c'est bien ça?
Victoria... un mélange de sensualité et de candeur, un corps fait pour l'amour, des yeux à rendre un homme fou de désir, et cette bouche... une véritable invitation au baiser! La laisser à un autre? Jamais! L'épouser? Impossible. Ce serait admettre qu'il l'aime. Et, c'est bien connu, on souffre trop quand on aime...

Ma chronique:

J'ai acheté ce livre sur le conseil d'amies de lecture... Et comme pour La folie de Lors MacKenzie, à la lecture de la dernière phrase, j'en voulais encore!
Commençons par le début voulez-vous?
Jason est un homme d'un trentaine d'année, grand, brun "ténébreux", aux yeux verts, il a fait fructifier sa fortune et celle de son "oncle". Il était marié à Mélissa, une jeune femme brune et volage, qui le trompa à plusieurs reprises et partit avec son dernier amant en emmenant Jamie leur fils... Elle souhaitait faire chanter Jason et ainsi lui soutirer une coquète somme en échange de son fils. Malheureusement pour Jason, leur bateau fut prit dans une tempête et il n'y eu aucun survivant. La perte de son fils détruisit le peu de cœur qu'il restait à Jason.
Victoria a 15 ans lorsque débute le livre. Elle est rousse, a de beaux yeux bleus, et un corps parfait. Elle est vive, intelligente et a un fort caractère. Vers ses 18 ans, ses parents moururent dans un accident de voiture, et Victoria et sa sœur Dorothée durent partir pour l'Angleterre où les attendaient la duchesse de Claremont et le duc d'Atherton. Victoria découvrit le monde aristocratique anglais et Jason.
C'est deux là mirent du temps à s'apprivoiser, jusqu'à la fin du livre d'ailleurs... 
Se marier par amour,aimer et être aimé en retour; voici les thèmes récurants de cette romance. Nous ne pouvons que faire le rapprochement avec la vie de l'auteure elle-même. Mariée à trois reprises, nous prenons ce livre comme une belle leçon, Judith McNaught nous donne l'espoir, elle nous laisse nous questionner sur nos propres sentiments, et sur ceux de notre partenaire, puis elle nous apprend à aller au delà des apparences et des qu'en dira-t-on. 
Jason et Victoria forment un couple explosif! Nous vibrons avec eux, et nous avons peur avec eux. Nous retenons notre souffle, nous rions, nous sommes en colère... J. McNaught fait partie des belles plumes de la romance historique et je ne regrette pas d'avoir acheté son livre. Je voudrais tellement qu'il y ait une suite! Courrez vous l'acheter mes amis!

2 juin 2011

Obsession de Catherine Kalengula

Quatrième de couverture:

Je sens de nouveau l'étrange caresse
qui m'avait tant terrifiée alors que je dansais seule
sur la scène du Fairhall. Envoûtée par ce souffle,
je suspends tout mouvement, de peur de l'interrompre.
Soudain, un murmure au creux de mon oreille.
Les battements de mon cœur se bousculent.
La panique me submerge.
Comme l'autre fois, il n'y a personne près de moi.
Une seule question, une seule obsession:
suis-le en train de devenir folle?

Une jeune danseuse débarque à New York
pour y accomplir le rêve de sa vie.
Un rêve qui va virer à la hantise...

Ma chronique:
Gisèle est une jeune française, partie à New York pour vivre de sa passion, la danse classique. Mais pas facile dans cette fourmilière de se faire une place. A la suite d'une audition au Fairhall, elle obtient un travail de femme de ménage avec la possibilité d'utiliser la scène pour répéter. Mais les répétitions ne se passent pas comme elle l'aurait imaginé. Elle rencontre le beau Bevan, la sympathique Louise et Chance...
Voilà un livre qui m'a imperceptiblement et résolument attiré grâce à sa couverture... Elle résume le livre... Nous nous en rendons compte une fois plongé dans cette histoire.
La quatrième de couverture a également contribué à éveiller mon intérêt. Une fois ouvert, ce livre ne peut se refermé sans avoir été lu en entier. J'aime la danse, donc l'univers m'a tout de suite emporté.
Difficile de vous donner d'autres arguments sans vous dévoiler l'essentiel de l'histoire. Ce livre est un petit bijou que j'ai hésité à classer dans mes trésors. Lisez-le, et laissez-vous envoûter par Chance... C'est lui qui mène le danse...

1 juin 2011

Beth Fantaskey !

Let me introduce you, Miss Beth Fantaskey! 
Voici les confessions de l'auteure de Comment se débarrasser d'un vampire amoureux (Jessicas' guide to dating the dark side en VO) et de Alchimie (Jekel loves Hyde en Vo). Laissez moi vous faire découvrir cette personne au cœur immense, toujours présente pour ses lecteurs même s'ils sont en France et elle aux États-Unis.

Demetia: Avant toute chose bonjour!et merci de prendre du temps pour répondre à ces quelques questions.
Beth Fantaskey: Bonjour et merci pour cette opportunité.

D: Qui êtes vous?
B. F.: Je suis mère de trois filles, j'ai 45 ans, écrivain et étudiante vivace, je travaille pour obtenir mon doctorat en communication.

D: Comment en êtes vous venue à l'écriture?
B. F.: J'ai commencé à écrire peu après mon diplôme à l'université. J'avais besoin d'un travail, et j'ai entendu parler d'un poste de rédacteur de discours politiques pour un bureau de relations publiques. J'ai postulé et passé le test écrit... et c'est ce que je fais depuis lors. Je suis passé de la rédaction de discours au journalisme puis à la fiction il y a quelques années.

D: Que lisez-vous?
B. F.: Comme je vous l'ai dit un peu plus avant, je travaille sur ma thèse pour mon doctorat; je lis donc sur les journalistes de la criminalité féminine dans les années 1920... (mon domaine de spécialité est l'histoire des média). Pas très excitant, je sais!

D: Je sais que l'adoption est un sujet qui vous tient à coeur. Cela vous a -t-il aidé pour Jessicas' Guide?
B. F.: Oui, mes trois filles sont adoptées, et nous nous demandons souvent comment sont ou étaient leurs parents biologiques. C'est donc définitivement rentrer en ligne  de compte lors de l'écriture de Jessicas' Guide.

D: Où trouvez-vous votre inspiration?
F. B.: Dans ma vie quotidienne (comme pour Jessicas' Guide) et la fiction classique. J'aime l'idée de prendre des histoires anciennes et de leurs insuffler du moderne et les tourments adolescents. 

D: Pourquoi ne pas avoir mis le mariage de Jessica et Lucius directement à la fin de votre premier livre?
B. F.: Les chapitres du mariage n'ont été écrits qu'environ 8 mois après la sortie du livre, ils n'existaient donc pas lors de sa publication. Ils sont en libre lecture sur internet et je remercie tous les lecteurs qui ont demandé à voir Jess et Lucius se marier.

D: Quel est votre personnage préféré? et quel est celui dont vous vous sentez la plus proche?
B. F.: J'aime tous mes personnages, comme s'ils étaient mes propres enfants, c'est difficile de choisir. Mais je dois dire que Lucius a ma préférence. Il est drôle mais en même temps, il se débat avec les aspects les plus sombres de sa personnalité. J'apprécie d'écrire sur lui. Cependant je suis plus proche, par nature de Jyll Jekel. Je suis une grande timide et une 'sainte-nitouche' (Goody-two-shoes en VO).

D: Pour Alchimie, vous vous êtes inspiré de Dc Jeckyll et Mr Hyde. Cette histoire vous est-elle venue il y a longtemps? Comment cela a-t-il commencé?
B. F.: Cette histoire a commencé avec le titre qui est venue à moi un jour et j'ai aimé la façon dont il sonnait. Plus j'y pensais et plus je suis devenue intriguée par l'idée de mettre à jour cette histoire pour les jeunes. L'adolescence est le moment où vous décidez de qui vous voulez être -bon ou mauvais, timide ou extraverti- et cela semblait un choix naturel pour l'histoire.

D: Que pouvez-vous nous dire de la suite de Jessicas' Guide?
B. F.: C'est l'histoire de l'adaptation de Jessica à sa vie en Roumanie en tant que princesse vampire (la nouvelle femme d'un prince parfois encore dangereux). Il s'agit de sa lutte pour trouver sa voie et gagner en puissance dans un endroit où elle ne peut même pas obtenir de la nourriture en cuisine puisqu'elle ne parle pas roumain. C'est drôle, romantique et parfois intense, tout comme dans le premier livre.

D: Avez-vous un autre projet en préparation?
B. F.: Je travaille sur un nouveau projet, mais il est encore trop tôt pour annoncer quoi que ce soit.

D: Le mot de la fin?
B. F.: Je veux juste dire merci à tous ceux qui ont soutenu mes livres et qui m'ont contactés pour me dire leurs pensées et leurs opinions. La meilleurs partie de l'écriture de romans a été de se faire des amis partout dans le monde. Restez en contact, je suis facile à trouver sur Facebook, Twitter et Trumblr!

D: Merci encore!
F. B.:Je vous en prie, n'hésitez pas si vous avez d'autres questions.

Voilà! j'espère que cette petite interview vous aura donné envie de la lire. Moi en tout cas je suis déjà accro...

pages 12 à 15...

                        « Toi ! s’exclama Eléna.
-          Je vois que vous avez déjà fait la connaissance de mon fils Grégory !
-          Connaissance, c’est vite dit !
-          Et bien Grégory, tu as fait bonne impression à ce que je vois.
-          Apparemment oui… répondit Grégory.
-          Apparemment ?! Je suis la personne que tu as si gentiment… poussée mardi devant la bibliothèque du lycée.
-          C’était donc toi. Je ne t’avais pas reconnue. Bon nous y allons ? Il venait de couper court à toute réplique possible et Eléna se renfrogna.
-          Tu as raison nous allons être en retard. Mlle Stuart, je vous propose de faire le trajet avec Grégory, ainsi vous pourrez partir quand bon vous semblera !
-          Mais…
-          Léna… lui dit son père.
-          Très bien… capitula-t-elle. »
Eléna monta dans la voiture, côté passager, dont Grégory lui ouvrit la portière. Elle s’installa, et il fit le tour de la voiture pour prendre place au volant. Eléna boucla sa ceinture et regarda obstinément par la fenêtre pour ne pas croiser le regard de Grégory. Pourtant elle avait quant même eu le temps de remarquer la façon dont il était habillé. Il portait un jean brut et une chemise blanche qui laissait entrevoir sa musculature parfaite et mettait en valeur son bronzage. Ses cheveux coiffés décoiffé  lui encadraient ses yeux d’une couleur si profonde, cela ajoutait de l’intensité à son regard. Eléna ne savait pas comment elle avait eu le temps d’en voir autant puisqu’elle avait la ferme intention de ne pas le regarder ni de lui adresser la parole. Il n’avait pas été sympa dés leur première rencontre et il n’était même pas capable de s’excuser. Et puis elle avait un caractère borné et comptait bien le lui faire comprendre.
                        « J’ai bien l’impression que je vais avoir la soupe à la grimace toute la soirée… m’en voudrait-on ? Il venait d’utiliser l’expression de son père cela la surprit.
-          On t’en veut et on ne veut pas avoir de contacte avec toi.
-          Cela va être compliqué puisque nous allons passer la soirée ensemble.
-          On n’est pas obligé de te parler, il y aura ton père et le notre…
-          C’est cela oui… il souriait…
-          Quoi ?
-          Rien tu verras.
-          Mais quoi ?
-          Je pensais que tu ne voulais pas m’adresser la parole.
-          Exacte, alors arrête de me déranger.
-          Et si on repartait du bon pied ?
-          Je n’ai pas envie de communiquer avec toi pour l’instant. En outre, tant que tu ne m’auras pas fait des excuses dignes de ce nom je ne te parlerai pas.
-          Bien. »
Sur ce ; il se tue, et ils prirent la route. Grégory roulait à vive allure ce qui n’était pas pour déplaire à Eléna. Elle avait ouvert sa fenêtre et appréciait la sensation du vent sur son visage et dans ses cheveux. Grégory mis de la musique et ne fît plus aucun commentaire jusqu’à ce qu’ils arrivèrent au restaurant. Ils avaient fait la route plus vite que Sir Conrad et le père d’Eléna. Cela embêtait cette dernière ; elle n’avait pas envie de faire la conversation avec Grégory et elle savait que si leurs pères respectifs mettaient du temps  à arriver, elle n’aurait d’autres choix que de se montrer polie et courtoise envers Grégory.
                        « Léna ? Si tu veux on rentre et on s’installe…
-          D’abord c’est Eléna, je n’autorise que les personnes qui comptent pour moi à m’appeler Léna. Ensuite je préfère attendre mon père si tu n’y vois pas d’inconvénients.
-          Très bien… tu l’auras voulu… Eléna voudrais-tu avoir l’obligeance de m’accorder tes excuses pour mon comportement de mardi, et également le plaisir de m’accompagner à notre table afin que nous puissions dîner ?
-          Excuses accordée, ça au moins c’est fait dans les règles de l’art.
-          Merci. Alors ? On y va ?
-          Pourquoi ne veux-tu pas attendre nos pères ? Tu as si faim que ça ?
-          Non pas nécessairement, mais si on les attend on n’est pas prêt de dîner…
-          Pourquoi ? ils sont en panne, tu le sais et tu ne m’a rien dit ?
-          Non je n’en sais rien, mais dans ces dîners il y a rarement de place pour nous… Crois-moi, à mon avis nous avons une table réservée pour nous deux et eux irons de leur côté.
-          Moi qui pensais passer une bonne soirée en compagnie de mon père et du tien… Au lieu de cela…
-          Au lieu de cela quoi ? Je ne suis pas plus heureux que toi de la situation, mais je préfère aller profiter de la générosité de mon père et passer une agréable soirée avec une jeune femme magnifique plutôt que de me morfondre parce que j’aurais préféré passé une soirée avec mon père à fermement m’ennuyer en les écoutant parler papier. »
Il avait eu un ton sec. Eléna ne sut quoi répondre. Le mieux était de ne rien dire. Elle le suivit donc à l’intérieur du restaurant. Grégory avait raison ; on avait réservé une table pour eux deux. C’était un magnifique restaurant, un endroit qu’Eléna n’avait jamais vu avant. Tout était en bois foncé, les poutres, les charpentes, les tables et les chaises. Les formes étaient arrondies, pas d’angles disgracieux. Il y avait de la végétation partout, mais pas de fausses plantes en plastique, non ! Une belle végétation luxuriante. Eléna se demanda comment ils faisaient pour garder d’aussi belles plantes en intérieur puis elle aperçut le plafond, il était ouvert, et elle comprit qu’ils devaient sans doute pouvoir le fermer en cas de mauvais temps. Il y avait un court d’eau, on avait fait en sorte de faire quelques cascades afin que sont débit soit rapide mais aussi relaxant à l’instar des fontaines de relaxation. Le maître d’hôtel les fît passer sur un petit pont en bois et circuler au milieu des plantes par de petits chemins. Ils arrivèrent à leur table, et le maître d’hôtel les laissa s’installer. Leur table décorée sobrement, était entourée de hauts bambous qui donnaient l’impression à Eléna de se trouver dans un petit salon. Grégory tira sa chaise et lui fit signe de s’assoir. Comment un garçon pouvait être à la fois gentleman et petit gamin pourrit… Grégory troublait Eléna, elle n’arrivait pas à le cerner. Il s’installa en face d’elle, dos à la sortie de leur petit salon. Si Eléna voulait sortir, elle devrait automatiquement passer à côté de lui. Elle ne sut pas pourquoi mais cette idée la mettait mal à l’aise. Grégory la fixait, il la dévisageait. Elle avait l’impression qu’il voulait lire en elle. Elle ne pouvait pas détourner son regard de ses yeux noirs…
                        « Madame, Monsieur, Je suis Salvador, et je serais votre serveur pour la soirée. Voici les menus. Je vous laisse faire votre choix et je reviens dans quelques instants pour prendre votre commande. »
Grégory souriait ; Il avait l’air amusé. Il avait un sourire en coin très charmeur. Les bougies placées sur la table faisaient un jeu d’ombres et de lumière sur son visage et ses yeux ; Eléna aurait pu craquer n’importe quand pour un type pareil. Mais il lui était tellement antipathique, elle ne comprenait pas pourquoi il se montrait si courtois ce soir, alors que mardi dernier, il avait agit comme si Eléna n’était qu’une petite punaise en travers de son chemin. Elle n’aimait pas ce changement de comportement, elle fuyait les gens instables. C’est aussi pour cela qu’elle n’avait plus de contactes avec Cassandre…
                        « Qu’est ce qui te fait sourire ?
-          La réflexion de Salvador… A l’entendre on croirait qu’il parle à un couple.
-          Moui… Et bien dommage pour lui, mais il se trompe. Et je te remercierai de ne pas l’encourager sur cette voie.
-          Moi ! L’induire en erreur… Tu as une bien mauvaise image de moi !
-          Vraiment ?
-          Contrairement à toi je ne trouve pas qu’être considéré comme ton amant soit une insulte. T’es tu seulement regardée dans une glace ? Cette robe ferait tourner la tête de tout homme posant les yeux sur toi. Je l’ai vraiment bien choisie…
-          Quoi ?
-          Alors ? Tu as choisi ce que tu voulais manger ?
-          Non je…
-          Alors laisse-moi choisir pour toi. Eléna se leva en colère.
-          Je suis capable de décider de ce que je désire manger toute seule, merci. Maintenant excuse moi mais je préfère rentrer plutôt que de dîner avec toi. Les doigts de Grégory se refermèrent sur le bras d’Eléna et un frisson la parcouru. Ils se fixèrent un moment.
-          Reste.
-          Pourquoi ?
-          S’il te plaît, dîne avec moi, je n’ai pas envie que mon père me reproche de t’avoir fait passer une mauvaise soirée et je voudrais que tu me laisse une chance de me faire apprécier de toi.
-          Tu es mal barré !
-          Je sais… Dois-je encore faire des excuses ?
-          Peut-être… Grégory lui prît la main, l’approcha de ses lèvres qui l’effleurèrent dans un baise main dont la chaleur parcouru le corps d’Eléna. Elle se sentait comme hypnotisée par ce regard magnétique. Étonnamment sa montre la brûla. 
-          Veuillez m’excusez Mlle Stuart, à l’avenir je tacherai de me conduire comme il se doit.
-          Très bien dit-elle en se rasseyant, mais c’est ta dernière chance.
-          Merci.
-          Et cesse de me regarder comme ça.
-          Comme quoi ? Il faisait l’innocent, mais son sourire en coin se redessina sur ses lèvres…
-          Bon… Que je choisirai tu pour le dîner ?
-          Oh ! Tu as changé d’avis ? Et bien… Je pense que quelque chose de raffiné et délicat te conviendrai. Je te propose le saumon à l’oseille accompagné de ses tagliatelles.
-          Cela me paraît bien. J’accepte. »
Eléna ne put s’empêcher de répondre à son sourire. Grégory commanda le dîner à Salvador ; et tout deux passèrent une soirée agréable. Ils parlèrent beaucoup, comme de vieux amis qui se retrouvent après des années de séparation. Grégory réussit même à faire rire Eléna. Ils se découvrirent une complicité, des goûts en commun tant au niveau musicale que littéraire et cinématographique. Grégory proposa à Eléna de faire la route avec elle pour aller au lycée. Elle n’accepta qu’à condition de pouvoir conduire… Ils trouvèrent un terrain d’entente qui consistait à faire une semaine sur deux. A la fin du dîné, Grégory, en parfait gentleman, retira la chaise d’Eléna, et celle-ci put ce lever et se diriger vers la sortie. A la surprise d’Eléna, Grégory paya le dîné, et ils reprirent la voiture direction la maison.
                        « Merci d’avoir accepté de rester et d’avoir passé la soirée avec moi.
-          Merci à toi pour cette soirée. »
Ils ne parlèrent pas durant le trajet, une fois de plus Eléna profita de la fraicheur du vent dans ses cheveux. Grégory conduisait vraiment bien, mais vraiment très vite. Eléna se sentait pourtant en sécurité ce qui était rare lorsqu’elle ne conduisait pas. Le trajet fut rapide, mais lorsqu’ils arrivèrent à la propriété Eléna s’était assoupi. Grégory lui caressa la joue pour la réveiller. Elle ouvrit les yeux et découvrit son visage tout prêt du sien. Elle essaya de se reculer mais elle avait déjà la tête posée sur son siège. Elle n’arrivait pas à bouger. Grégory la regardait fixement, elle était de nouveau comme hypnotisée par ses yeux noirs, elle avait l’impression de tomber dans cette abysse, inexorablement, Grégory aurait pu faire d’elle ce qu’il voulait.
                        « Grégory…
-          Greg, appelle-moi Greg.
-          Greg, qu’est ce que tu fais ?
-          A ton avis ? Il se pencha un peu plus vers elle, ses lèvres effleurèrent les siennes, il les fit se frotter, son nez caressa le sien. Il attendit qu’Eléna fasse le premier pas, mais comme elle ne bougeait toujours pas, il l’embrassa. Ce fut d’abord de petits baisers tendres sur les lèvres d’Eléna, puis il l’embrassa plus fougueusement. Eléna répondit à son baiser… Elle ne comprenait pas ce qui lui prenait. Après quelques secondes qui lui parurent des heures, elle se débattît, et le repoussa tant bien que mal. Puis elle le gifla.
-          Comment as-tu osé ?
-          Je pensais que tu en avais envie, je…
-          Fais moi plaisir, ne pense plus à ma place, et j’oublierai ce que tu viens de faire.
-          Bien.
-          Bonne soirée dit-elle en sortant de la voiture pour rentrer chez elle.
-          Bonne nuit… Léna… »
Eléna l’avait entendu l’appeler par son surnom, mais elle n’avait pas envie de se disputer à nouveau avec lui ce soir. Il avait tout gâché. Elle avait passé contre toute attente une bonne soirée, et il avait tout fichu par terre. Qu’est ce qui lui avait pris de l’embrasser ? Eléna passa sa montre sur ses lèvres. Pourquoi sa montre l’avait brûlée quand il lui avait tenue le bras au restaurant ? Une fois dans sa chambre, Eléna se doucha, se démaquilla et alla se coucher non sans une pensée pour Greg. Ce baisé l’avait troublée. Elle avait aimé. Elle avait embrassé un garçon, quasiment un inconnu, le soir de leur premier rendez-vous ! Comment avait-elle pu se laisser aller ainsi ?