30 mai 2011

Journal d'une Assist'com à Epinal...

Tous les grands voyages commencent comme cela… une occasion, un billet de train et une attente insoutenable. Voilà plusieurs mois que j’attendais ce petit week-end Vosgiens en compagnie de la bit-lit team et de mes amis de lecture…
6h46, Samedi 28 Mai 2011 :
Le TGV à destination de Paris démarre. Comme à chaque fois que je me déplace dans ma ville, je croise des personnes que je connais… Pour ce voyage j’ai droit à un train flambant neuf et il faut bien avouer que l’on a bien plus de place qu’avant !
Aussitôt le train en route, j’envoie des messages à celles que je dois rejoindre. Certaines dorment encore, mais d’autres sont, tout comme moi, en chemin. Train ou voiture, ce qui compte c’est d’y arriver, peu importe le temps que cela prendra. Pour ma part si mon voyage débute à 6h46, il ne se terminera qu’à 13h31 en gare d’Epinal.
7h17, premier arrêt à Poitiers…
Les paysages défilent devant mes yeux. Je redécouvre des forêts que j’avais oubliées, des villes perdues de vues depuis plus d’un an.
« Greensleaves » rend mon voyage mélancolique et je noircie les pages de mon cahier pour vous… pour moi. J’aurai aimé vous emmener avec moi, vous faire partager cette joie immense de partir vers ce « petit » paradis de la lecture. Je ne peux vous donner que mes mots et mes impressions.
Quelle torture de devoir faire un si long chemin ! Cela amplifie mon impatience ! (Bon ma voisine aussi, mais par respect pour l’être humain je ne développerai pas ma pensée…)
8h58 : Paris…
Paris… Paris… Paris la fourmilière, le métro, sa tour Montparnasse qui me fait penser à Eric et Ramzy… Merci K. pour le métro !!!
Paris est vraiment un mélange hétéroclite. Un Melting-pot de personnalités en tout genre. Chacun vit à son rythme et comme il l’entend.
Moi arrivée à Paris, Pauline et Scende sont déjà sur place, l’attente en devient d’autant plus difficile.
10h30, en direct du TGV qui doit m’emmener vers Nancy. Je me retrouve dans un carré en compagnie d’une charmante petite famille, d’une fille qui mange en faisant du bruit et en lisant Libé, et de deux autres personnes dont un lecteur de voyage… (je n’arrive pas à voir ce qu’il lit !)
En passant… merci aux opérateurs pour avoir inventé les sms illimités !
Le contrôleur faisant l’annonce dans les haut-parleurs a un ton pompeux dans le genre de Thierry Lhermitte dans le père noël est une ordure…
C’est parti !
Petit appel de mon mari un peu avant 11h pour me prévenir que le Lady R dédicacé par Henry Courtade est arrivé dans ma boîte aux lettres…. Voilà donc une excitation supplémentaire !
12h12 : arrivée en gare de Nancy…
12h22 : départ pour Epinal dans un tout petit train (2 wagons). Je dois vous avouer que j’ai eu peur de ne pas prendre le bon ! Aucune indication… Merci mr le contrôleur ! Parce qu’en 5 minutes je ne me voyais pas courir à travers la gare ! De Nancy à Epinal, le train passe par la campagne et s’arrête à toutes les gares même les plus incongrue (il y en a qui ressemblent à des arrêts de bus…) Ouahou ! Un passage à niveau ! il n’y en a plus vraiment chez moi !
Il fait beau, chaud même…
H-19min… Je ne sais même pas comment je fais pour tenir sur mon siège… Les sms défilent. J’en ai presque des palpitations ! Le paysage est agréable et heureusement reposant.
13h31 : enfin l’arrivée tant attendue ! Il ne me reste plus qu’à retrouver les autres…
Aller de la gare aux imaginales n’est pas une mince affaire, surtout lorsque vous avez oublié de regarder sur un plan. Ma gentille Scende m’a bien expliquée, mais, ne lui dites surtout pas, j’ai aussi demandé à un monsieur arborant un t-shirt des imaginales qui se trouvait à l’entrée de la gare.
15 min et 3 coups de téléphone plus tard j’y suis ! Ils ont tous mangés ensembles, et certains se préparent à partir en interview. J’arrive à en reconnaître la majorité, ce qui n’est pas mal, vu que c’est la première fois que je les rencontre.
Avant tout, ce week-end est placé sous le signe de la rencontre ; avec mes amis de lecture et les auteurs. Une fois les présentations faites, il ne me reste plus qu’à rentrer dans la bulle…
Et là, tous les mots que je pourrais trouver seraient un euphémisme. Des monticules de livres, partout ! Voilà ma première vision. Vient ensuite le nombre d’auteurs. De tous âges, de toutes horizons, ils sont là, ils vous parlent, vous posent des questions, répondent aux vôtres et dédicacent vos livres.
Tout est très convivial, presque familiale, nous sommes tous là en tant que lecteurs compulsifs. Je navigue d’auteurs en auteurs, ils me parlent de leurs livres et je deviens acheteuse compulsive. Il faut dire que mes amis de lecture ne m’aident pas. J’ai comme l’impression que nous sommes tous déjà trop atteints par notre névrose… il est trop tard pour faire marche-arrière.
Alors voilà, j’en ai acheté 10 dont un pour mon gentil mari resté à la maison… Mais je ne suis pas celle qui en a le plus acheté. 6 sont dédicacés, j’ai réussi à obtenir une avant première (et c’était le dernier en stock). Et 4 sont des occasions.
Ma PAL va me haïr, et je pense qu’elle va se créer une page facebook pour toutes les PAL surdimensionnées (avis aux amateurs !)
Nos achats compulsifs effectués, nous nous retrouvons sur l’herbe, au soleil, pour partager nos impressions et surtout notre hystérie collective. Plusieurs de mes amis de lecture ont effectués des interviews d’auteurs et sont sur un petit nuage ; Sanderson, Colin et bien d’autres ont répondu à leurs questions ; de vrai rencontres !
En fin d’après-midi, exténuées par le voyage, Pauline, Scende et moi-même allons nous reposer à l’hôtel, histoire de se doucher et de parler livre.
Ce court week-end est vraiment une occasion, pour nous, de partager, de nous connaître mieux, de voir la personne derrière l’avatar. Aucune déception pour ma part, les liens créés sur le net sont bel et bien là. A dire vrai, nous sommes tous à peu près pareil… 
20h30 : Rendez-vous dans un petit restaurant  pour tout le team bit-lit. 17 personnes à table ce n’est pas rien, mais nous nous amusons beaucoup ! Rien n’est compliqué entre nous. D’ailleurs je pense que cela s’entend. Nous avons l’honneur de dîner en compagnie de Mr David S. Khara, l’auteur des Vestiges de l’aube, et ce grâce au staff de Vampirisme.com ^^ .merci à eux ! Je n’ai pas l’occasion de parler avec lui mais il a l’air d’une personne plutôt agréable et ouvert à la discussion.
Tout le monde parle, rit et mange. Alors même si les Moritos ne sont pas à la hauteur (dixit les filles) nous passons un excellent moment.
Après le repas, la bit-lit team part affronter des garous en tout genre (chameaux-garous, hamsters-garous, heewoks-garou, et j’en passe…). Trop fatiguées pour les suivre, Pauline et moi, rentrons à l’hôtel, et après quelques pages de lectures, Morphée nous accueille à bras ouverts.
6h30, Dimanche 29 Mai 2011: premier réveil.
7h30 : deuxième réveil. Nous avons beaucoup dormi comparé aux autres mais nous sommes tout de même fatiguées.
Nous partons à la chasse à la boulangerie, et notre quête est menée à bien uniquement grâce à mon nez affuté… Notre petit déjeuné avalé, le moment des premiers au-revoir est arrivé…
C’est donc seule que je vais attendre les autres à l’entrée des Imaginales. Les auteurs arrivent doucement. Tiens ! Bonjour Mr Clavel ! (auteur du Miroir au vampire…).
Le dimanche matin est vraiment très plaisant, moins chaud, moins de monde…
Encore deux, trois achats et dédicaces et nous mangeons un sandwich bien mérité. Les adresses s’échangent… Et les adieux suivent. Deux de moins… Nous nous rendons compte que nous sommes 4 à prendre le même train pour Nancy, au moins nous serons encore un peu ensembles !
15h00 : départ !
Le cafard commence à s’insinuer au creux de nos ventres. Nous parlons du forum, de ce que nous avons aimé, nous ne voulons pas nous séparer.
15h59, arrivée en gare de Nancy. La tristesse se lit sur les visages mais nous restons souriants et optimistes. C’est sûr nous nous reverrons et le plus vite possible (du moins nous l’espérons).
16h15 : départ de mon TGV pour Paris gare de l’Est. Les sms fusent… je n’ai plus de batterie sur mon téléphone. Une première voisine sympathique. Le cœur n’y est pas. Même si je suis très heureuse de retrouver mon foyé, mes amis me manquent déjà. J’ai l’impression d’avoir vécu dans un autre monde durant les dernières 24h.
19h30 : après avoir failli faire tomber ma valise pleine de livre sur mon voisin, le TGV qui doit me ramener chez moi, part.
Jessie J. me dit que l’argent ne fait pas le bonheur, mais pour ce week-end ce fut le cas tout de même. Mon estomac est rassasié mais un poids y persiste. C’est le manque des autres. Vous savez ? Lorsque tout est fini, que l’hystérie du moment retombe, la tristesse… Je ne laisse pas le désespoir m’envahir mais c’était tellement génial là-bas.
22h00 J’arrive enfin chez moi, accueillie par mon loup et les bras de mon mari, seuls réconfort que je puisse trouver… sauf peut-être internet où nous nous retrouvons tous…
Sincèrement si vous le pouvez, l’année prochaine, allez-y. Mais allez-y avec des lecteurs comme vous. 
Merci à tous, vous me manquez, je vous aime.
Vivement l’année prochaine, ou avant si nous le pouvons. ;-)

Fin.

6 commentaires:

  1. Mes yeux brillent à la lecture de tout ça. Punaise, que j'aimerai y être encore ! Tu jouerai avec nous contre les garous cette fois :P
    Imagine ce que j'ai ressenti après + de 24 heures. Imaginons ce que les autres qui étaient là depuis mercredi ont ressentis.... c'est dingue.Et moi aussi, j'étais dans un autre monde ce week-end, un rêve, un paradis, une aventure magique et inoubliable.
    Je vous aime toutes et tous !

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  2. oui je jouerai avec vous!!! et aussi à Naheulbeuk!!! au fait mon homme a adoré ;-)
    Merci à toi!

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  3. Rohlalala ca va laisser des souvenirs ce weekend^^

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  4. Erf, je viens de lire ton petit journal ^^'Et devine quoi ? Ben, je pleure un chouïa sniff.
    Je crois qu'il faut qu'on crée des liens ma petite Dementia =)

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  5. oh mon Aerin! Je suis contente qu'il t'ait plût! Je crois bien que les liens sont bels et bien là!

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