27 juin 2013

Avant Toi de Jojo Moyes


Avant Toi

de Jojo Moyes

aux éditions Milady Romance

Quatrième de couverture:

Si le temps nous est compté...

Lou est une fille ordinaire qui mène une vie monotone dans un trou paumé de l'Angleterre dont elle n'est jamais sortie. Quand elle se retrouve au chaumage, elle accepte un contrat de six mois pour tenir compagnie à un handicapé. Malgré l'accueil glacial qu'il lui réserve, Lou va découvrir en lui un jeune homme exceptionnel, brillant dans les affaire, accro aux sensations fortes et voyageur invétéré. Mais depuis l'accident qui l'a rendu tétraplégique, Will veut mettre fin à ses jours. Lou n'a que quelques mois pour le faire changer d'avis.

La chronique de Dementia:

Six mois... six petits mois pour changer des vies...

Inspiré de faits réels, Avant Toi promettait d'être riche en émotions. Je ne sais pas si c'est le fait de mes études ou autre chose, toujours est-il qu'il m'a fallu attendre la 475ème et dernière page pour qu'une larme daigne couler sur ma joue.

Alors non, je n'ai pas un coeur de pierre, j'ai peut-être juste un regard différent de la situation.

Je vous résume l'histoire succinctement (Je n'ai pas besoin de m'étaler, la quatrième se charge très bien de tout ça).
Will a 35 an, ancien homme d'affaires, vivant à 100 à l'heure, il se retrouve tétraplégique suite à un AVP (accident de la voie publique). Cloué dans son fauteuil, il ne peut plus faire tout ce qu'il aimait et doit laisser aux autres le soin de s'occuper de son... enveloppe corporelle.
Louisa, Lou a 27 ans, en couple depuis près de sept ans avec Patrick, elle perd son emploi de serveuse dans un des bar de la ville suite à la fermeture de celui-cie. Elle aimait son travail, en particulier le contact avec les clients. Rien à voir avec l'histoire me direz vous, mais en y regardant de plus près, qui mieux qu'une personne aimant observer les autres et les comprendre pouvait s'occuper de Will et son caractère de cochon ? Qui mieux qu'elle pouvait remarquer ces petits choses, ce langages non-verbal, ces blessures ?

Patrick est un ancien pantouflard devenu un accro du footing et des marathon. Coach personnel de profession, il aura bien du mal à comprendre les changements de celle qui partageait sa vie et dont il n'a en fait jamais réellement connu la personnalité profonde en raison de son côté nombriliste.
La sœur de Lou, Katrina (Treena) est une madame je sais tout à qui tout réussi... enfin pas tant que ça. Mère célibataire, elle travaille comme fleuriste jusqu'à ce qu'elle décide de reprendre ses études (après tout sa soeur est là pour apporter de l'argent à la maison). 
Les parents de Lou et Treena, vivent dans la même maison depuis toujours. Le père est ouvrier dans une usine en mauvais état économique. Et la mère reste à la maison à s'occuper de son propre père atteint de la maladie d'Alzheimer, et de Thomas son petit-fils. Une famille plutôt ordinaire avec ses troubles obsessionnel et ses non-dits, mais très soudée dans le fond.

Les parents de Will ont une relation... non en fait ils n'ont pas de relation, et on sent bien dès le début qu'ils ne restent ensembles que pour leur fils. Mme Traynor est juge et Mr Traynor s'occupe du château de la ville. Avec eux, nous sommes sûr d'au moins une chose : l'argent ne fait pas le bonheur!

Nathan... En fait je n'ai pas tout compris avec lui... Étudiant ? Infirmier ? Kiné ? Les trois à la fois ? Bref, il est là, et il est la seule personne de sexe masculin à traiter Will comme un être humain et à la rabrouer quand il le faut. 

Et puis il y a les autres... Alicia, l'ex-fiancé, et le meilleur ami (dont j'ai oublié le nom) qui se marie avec l'ex-fiancée. Il y a les gens dans la rue, les anciens collègues ou concurrents. Il y a le monde, la société.

Camilla Traynor embauche Lou comme Aide-soignante (chez nous on dirait aide à domicile), et vraiment au départ on se demande pourquoi elle ! Elle n'a aucune expérience quelconque dans le domaine. Mais il s'avère que Camilla a une mission secrète pour elle. Elle espère que Lou fera changer Will d'avis quant à son avenir. Et pour celà, elle ne dispose que de six petits mois...

Allé, j'arrête là, parce que je pourrai redévelopper tout le livre à ce rythme.

Cette histoire aurait pu être bouleversante pour moi, mais j'en ai vu tellement de semblables et en verrai tellement d'autres que par moment je l'ai trouvée longuette. Ce n'est pas l'écriture de l'auteur qui en est la cause, mais certaines situations m'ont lassées de ce livre à un tel point que j'ai du faire une pause dans ma lecture.
J'ai failli vous faire un questionnement éthique comme je le fait à l'école mais je me suis dit que ça vous barberait (et moi aussi par la même occasion).

Will est un homme qui a perdu sa raison de vivre. Dans les besoins fondamentaux de la personne, il n'en est aucun qu'il puisse réaliser en totale autonomie. On ne peut pas lui en vouloir de ne penser qu'à lui et on ne peut pas lui reprocher de penser que l'amour ne suffira pas. Tout comme on ne peut pas reprocher à sa famille de tout tenter pour le faire changer d'avis.

Le livre aborde un sujet controverse sur lequel la France n'a pas encore fait son chemin.
Alors oui, ça fait mal ; oui, on aurait envie que l'amour le sauve, et oui, on se demande comme elle vivra après-lui...

Mais et lui ?

- Tu ne comprends toujours pas, Clark, n'est-ce pas ? a-t-il renchéri, un sourire dans la voix. Cette décision ne t'appartient pas.

Comment peux-tu avoir le droit de détruire ma vie, quand moi je n'ai pas mon mot à dire au sujet de la tienne?

Vis.

27 mai 2013

Aliette Renoir tome 2 : Dans l'ombre du Roi, de Cécilia Correia


Édition  Spéciale ! Le reporter de La Gazette du Père Lachaise vous invite pour une entrevue intimiste !



12 mai 2013

Kel, tome 1 : Noir et Blanc de Andréa Schwartz


KEL
Tome 1 : Noir et Blanc

de Andréa Schwartz

aux éditions Rebelle


Quatrième de couverture :

A l'aube de la Cinquième Ère, les Deux Empires sont une fois de plus au bord de la guerre. 
Shelun la Cheveux-Noirs a perdu toute sa famille dans un raid ennemi. Née femme dans un monde dominé par les hommes, elle n'hésite pas à transgresser les interdits et à se travestir pour accomplir sa vengeance. 
Or, la guerre est loin d'être la glorieuse aventure décrite dans les cantiques. Quant aux ennemis, ils ne sont peut-être pas tous les monstres qu'elle avait imaginés…

La chronique de Dementia :

Vous aimez la Fantasy ? Vous aimez les guerres ancestrales ? Vous aimez la romance ? Vous aimez les amours impossibles ? Vous aimez les fins... frustrante ? Kel est fait pour vous !!! 

Si à première vue ce livre ne se place pas dans mes habitudes littéraires, j'ai été agréablement surprise et ce, dès les premières pages.

Au premier abord, on pourrait se dire que Kel est un remake Adulte de Mulan. C'est vrai ! Une jeune femme qui se travestie en homme pour entrer dans l'armée !! Elle fait bien pareil dans le dessin animé, non ? Eh bien... pas tout à fait.

Shelun a 12 ans lorsque sa famille se fait massacrer par des guerriers Kel'yons. Depuis toujours, les Kel'bais et les Kel'yons sont des ennemis jurés. Les cheveux noirs (Kel'bais) contre les cheveux blancs (Kel'Yons). Recueillie par un métisse, elle grandira en même temps que son désir de vengeance.
A 17ans, l'occasion lui est donnée de faire payer à l'autre peuple, la mort de ses proches. Entrainée par son tuteur, elle s’enrôle dans l'armée et part à la guerre. 
Très vite, elle se montre impétueuse voir inconsciente et monte en grade. Une femme qui commande aux hommes... Mais personne ne sait, jusqu'à ce qu'elle rencontre une Keal'ri (comprenez une prostituée de luxe). Une situation cocasse qui en entrainera d'autres. 
Elle parvient à conserver son secret des mois durant. Mais un jour qu'elle voulut défendre l'un de ses hommes, elle se jette sur un officier Kel'yon et dévale une falaise avec lui.
Ainsi arrive Aydred... Sai Mordrain Herdredsun Aydred... euh, Aydred suffira hein! 
Ce noble officier n'a pas finit de vous faire passer par de multiples sentiments. Tantôt séducteur, tantôt tête à claque, il va entrer dans le vie de la jeune femme et tout bouleverser... à moins que ce ne soit l'inverse...

Dites-vous bien une chose, ce livre N'est PAS une réadaptation de Mulan, na ! 

J'ai découvert une écriture fluide, fine et précise. Il y a peu de dialogues, mais comme nous sommes dans la tête de Shelun, nous connaissons ses pensées, et le texte ne manque pas de dynamisme.
On pourrait avoir peur d'être un peu perdu au départ (en particulier pour une novice de ce genre de livre comme moi), mais il n'en est rien. Le vocabulaire n'est pas si difficile à retenir, même les grades de l'armée. 

L'histoire de Shelun est touchante. Sa bataille intérieure nous tient en haleine, jusqu'à la dernière page. Que ferions-nous à sa place ? Ce livre est une très belle métaphore sur la tolérance, l'ouverture d'esprit. Accepter l'autre malgré ses différences, malgré sa propre éducation. 

L'amour peut-il triompher de tout ? 

Merci Andréa pour ce moment de lecture.

 

1 mai 2013

Happy Second BlogBirthday !!!




Coucou tout le monde !!! 

En ce 1er Mai 2013, je suis heureuse de pouvoir fêter les deux ans du blog ! D'autant plus que cette année je ne les fête pas seule mais accompagnée de ma coloc Lisa McLivres !

Quoi de mieux pour fêter dignement l'évènement qu'un petit concours ? 
En association avec les éditions Rebelle et leurs auteurs qui ont eu la gentillesse de m'en envoyer, ainsi qu'avec les éditions ValSombre, je vous propose aujourd'hui de tenter de gagner un lot de marque-pages ! 

Trois lots sont mis en jeux. Le premier comprend 7 marque-pages, dont l'un dédicacé par Aurélie Mendonça, auteure de Tarots Divins :




Les deux autres lots comportent 5 marque-pages (toujours avec le MP dédicacé) :



Comment participer ? 
C'est très simple ! Il vous suffit d'envoyer à l'adresse dementlyra@gmail.com, la lettre d'anniversaire la plus originale ! Un classement sera effectué, et les trois premiers remporteront un lot chacun !
N'oubliez pas de joindre vos coordonnées postales à votre Mail ! Amis de la Belgique et de la Suisse, vous êtes bien évidemment conviés à participer si le cœur vous en dit !

Nous nous réservons le droit d'éliminer toute participation qui ne rentrerait pas dans le cadre de la politesse conventionnelle (c'est bien dit, n'est-ce pas ?) 

Vous avez jusqu'à Samedi 11 Mai minuit pour tenter votre chance ! Les résultats seront connus au plus tard le 12 Mai 2013 à 20h ! 

Bonne chance à tous ! 

Démie. 

PS : Il semblerait que je me sois mal exprimée ou tout du moins, pas assez clairement ! Je ne demande en aucun cas un "roman" ! Je demande de l'originalité ! Donc, lettre, poème, montage photo ou autre ! Faites-vous plaisir !

2 mars 2013

LES CHICAGO STARS 
TOME 3



Celui que j'ai choisi


de Susan Elizabeth Phillips

aux éditions J'AI LU pour elle, collection PROMESSES


Quatrième de couverture: Docteur en physique, célibataire, Jane Darlington a décidé de faire un enfant. Seule. Elle cherche donc un géniteur doté d'excellentes qualités physiques, mais pas trop intelligent afin de contrebalancer son propre QI, les enfants surdoués sont malheureux, elle le sait d'expérience. Le candidat idéal ? La star de l'équipe des Chicago Stars, Cal Bonner, bien sûr ! Pour l'approcher, Jane va se faire passer pour une call-girl de luxe. Mais son plan, qu'elle pensait sans faille, se retourne contre elle lorsque Cal va comprendre qu'elle s'est jouée de lui...



La chronique de Lisa McLivres:


Dans la vie, les atouts de certains peuvent devenir la pire des choses pour d’autres. Jane Darlington en sait quelque chose. Dotée d’une intelligence et d’un QI hors normes, sa vie n’a été que différence, rejet, moqueries, isolement et abnégation… Eh oui ! Ce n’est pas parce qu’on est un petit génie que la vie nous sourit forcément (manquerait plus que ça…).

Arrivée à 34 ans, Jane a une impression de grand vide dans son existence et seule l’arrivée d’un enfant pourrait réussir à la combler. Malgré  la seule histoire d’amour sérieuse qu’elle a eu, Jane est une femme très mal dans sa peau avec cette intelligence qu’elle porte comme un fardeau. Alors, décidée à se faire faire un bébé elle va sélectionner le spécimen qui représente l’antithèse absolue de ce qu’elle est, dans la personne de Cal Bonner, la star des Chicago Stars vieillissante avec ses 36 ans au compteur (oui, je sais à 36 ans ça m’a fait mal aussi…) et dont les apparitions prouvent à chaque fois que ce célibataire issu du fin fond de l’Amérique se rapproche plus du poulpe que du génie ! C’est parfait pour Jane, et par un moyen très… peu conventionnel, elle va alpaguer le bougre et avoir ce qu’elle veut ! Mais ce guerrier-footballeur cache bien son jeu…

Une nouvelle fois SEP nous transporte dans l’univers de l’équipe des Chicago Stars, avec cette fois le beau et « vieux » (36 ans !!! bientôt le déambulateur …) Cal Bonner qui voyant sa carrière tirer vers la fin se morfond et bouillonne de rage en voyant le jeune et fringuant Kevin Tucker destiné à prendre sa place lorsqu’il ne pourra plus assuré physiquement son poste dans l’équipe.

Au premier abord on pourrait avoir envie de détester les héros, entre lui dans la force de l’âge attiré uniquement par des bimbos dont la taille de leur cervelle est diamétralement opposée à celle de leur poitrine, et elle qui pleure sur sa condition de génie (ah bah il vaut mieux être  sans cervelle c’est bien connu !! u_u) et qui du jour au lendemain se transforme de vieille fille frigide en bombasse prête à s’envoyer en l’air avec le premier venu au risque de passer pour une femme de petite vertu.

Bien que j’ai trouvé Jane à plusieurs reprises complètement idiote malgré son QI surdimensionné,  j’ai quand même réussi à m’attacher à elle. Elle va se découvrir tout au long de l’histoire et affirmer de plus en plus son caractère aux dépends de Cal d’ailleurs qui va en subir les conséquences.

Et c’est également pour cela que j’aime beaucoup cette série, car j’adore les prises de becs entre les héros, leurs sentiments entre haine et amour qui les déstabilisent très longtemps et leur aptitude à rendre la vie de l’autre un enfer !! Ici, SEP nous offre encore pas mal d’excellentes « scènes de ménages » et des moments de franche rigolade !!! L’auteure a en plus le talent de nous mener vers une scène dont la chute va nous faire hurler de rire sans qu’on s’y attende. Un régal !

Ce fut encore une belle surprise que ce tome 3. Cette série m’offre toujours un moment très agréable de lecture, avec des histoires drôles, passionnées, émouvantes et sensuelles.
Le seul reproche que j’aurais à faire c’est que ce tome manque un peu de scènes sensuelles. A part quelques scènes, ma foi très sympathiques quand même, la plupart sont seulement suggérées et le rapprochement physique entre les héros apparaît comme logique plus que irrésistible. C’est dommage.

Mais cette histoire a également une dimension plus profonde. Celle de voir les années défilées sans avoir pu accomplir ce que l’on souhaitait ou de voir l’avenir comme un trou noir. Nos deux héros sont à un carrefour de leur vie où les questionnements et les angoisses pèsent. Mais, comme toujours l’amour est souvent la solution à tout ! Cette approche se voit également dans la relation difficile que vivent les parents de Cal et qui nous touche. Eux aussi sont victimes du temps qui passe et des regrets sur leurs aspirations. Cal va voir petit à petit ses parents s’éloigner l’un de l’autre et ne plus pouvoir supporter ce qu’ils sont devenus par la « faute » de l’autre. Une jolie histoire parallèle très émouvante.

Comme je le disais on peut déplorer le peu de scènes coquines, mais la fin est si touchante, si émouvante et belle que l’on pardonne très vite le manque de sensations fortes pendant la lecture, car dans les dernières pages tous les papillons restés en cage  faute de scènes hot se retrouvent d’un coup dans votre ventre pour votre plus grande émotion !

J’espère que le tome 4 m’apportera le même lot d’émotions avec une petite touche sensuelle en plus !

27 févr. 2013

RETOUR A PARADISE



de Simone Elkeles



aux éditions La Martinière Jeunesse





Quatrième de couverture: Cela fait 8 mois que Caleb a quitté Paradise, laissant derrière lui sa famille, ses amis et Maggie, la fille qu'il aime et qu'il est accusé d'avoir renversée. Maggie, quant à elle, essaie d'aller de l'avant. Pour tirer un trait sur ses traumatismes, elle rejoint un camp d'été destiné aux jeunes dont la vie a été bouleversée par un accident de voiture… Un programme que doit également suivre Caleb, sur les recommandations de son conseiller de réinsertion ! Lui qui voulait à tout prix fuir son passé, le voilà obligé de côtoyer la fille qui lui rappelle ses erreurs et ses secrets.

Mais on ne peut pas éternellement fuir ses problèmes, et pour régler les siens, Caleb devra tôt ou tard retourner à Paradise…


La chronique de Lisa McLivres:

Merci à Babelio et la Masse Critique qui m’a permis de lire la suite de Paradise.

Le premier tome, Paradise, m’avait laissé un petit sentiment de déception après avoir lu la trilogie des «Frères Fuentes » que j’avais adoré. N’ayant pas trouvé dans Paradise les mêmes émotions et la même passion que dans l’autre série de l’auteure, j’attendais beaucoup de cette suite.

Cela fait 8 mois que Caleb a quitté Paradise, quittant sa famille, ses amis et surtout Maggie. Celle-ci venait tout juste de découvrir le terrible secret de Caleb et désirait plus que tout lui venir en aide. Mais Caleb n’arrivant pas se décider de dire la vérité sur le soir de l’accident de Maggie, sa seule échappatoire était de quitter Paradise.

Le deuxième tome nous présente Caleb une nouvelle fois dans les problèmes avec la justice et qui se voit obligé d’intégrer un programme d’aide aux jeunes en difficulté du nom de RESTART pour échapper une nouvelle fois à la prison. C’est en intégrant ce groupe que Caleb va par le plus grand des hasards croiser à nouveau la route de Maggie.

Le point de départ de cette suite était très prometteur. Le fait de retrouver Maggie et Caleb sans qu’ils aient vraiment envie de se revoir et dans ces conditions était plutôt intéressant. Leurs retrouvailles sont très tendues et c’est agréable de les voir se tirer dans les pattes malgré l’attirance toujours aussi présente entre eux.

J’ai beaucoup aimé donc, cette partie pendant le programme car elle m’a permis de plus m’attacher au personnage de Caleb que dans le premier tome. Ici il a plus de relief, il est plus charismatique. Sa vie n’a pas été simple, et c’est un jeune homme cassé, sans espoir en l’avenir et dont les sentiments pour Maggie l’empêchent d’avancer.

J’ai été, par contre, assez déçue par Maggie. Elle, qui pourtant connait maintenant la vérité sur son accident, essaie par tous les moyens de ramener Caleb à Paradise pour raconter son secret. Je l’ai trouvé très dure avec Caleb et plutôt obtuse dans ses idées.

Les personnages secondaires qui agrémentent cette première partie m’ont beaucoup plu également. D’autres jeunes comme Maggie et Caleb ont connu les dangers de l’alcool associés à la conduite et viennent dans ce programme également pour raconter leurs histoires dans les lycées, camps de vacances qu’ils croiseront pendant leur périple de 4 semaines. Caleb et Maggie vont découvrir qu’il y a bien pire que leur propre histoire et vont relativiser beaucoup de choses. Le personnage de Lenny m’a particulièrement touché dans cette histoire, car malgré un comportement fanfaron et vulgaire il est meurtri dans sa chair par un passé douloureux. On découvre un peu plus également Damon Manning, l’agent de probation de Caleb, qui encadre le programme et qui nous en révèle un peu plus sur son histoire à lui.

La seconde partie ensuite m’a ramené aux mêmes sensations que lors de la lecture du premier tome. De retour à Paradise, les évènements s’enchaînent trop vite, sans beaucoup de cohérence et le rapprochement de Caleb et Maggie apparaît comme un détail. Le manque certain une nouvelle fois de passion m’a empêché de savourer leur histoire d’amour très loin de ce que j’avais pu découvrir dans les frères Fuentes.

C’est donc encore un peu déçue que j’ai refermé ce deuxième tome, malgré une première partie très sympa, mais gâchée par une seconde partie bâclée à mon sens. L'auteure n'a pas assez développé la romance entre les deux héros mais s'est surtout attaché à démontrer le "battement d'aile du papillon" lorsque qu'un évènement vient perturber la vie de quelqu'un... Il ne faut pas oublier les victimes "collatérales" qui en pâtissent également.

Pour résumé les deux tomes de Paradise, je dirais que le point de départ de l’histoire était génial et aurait pu donner lieu à une série pleine d’émotions, de passion, mais elle n’a pas rempli mes attentes. L’intrigue se met en place lentement pour finalement s’accélérer vers la fin sans trop de cohérences.

Le manque de passion dans l’histoire m’a également beaucoup gêné et je n’ai pas réussi à me sentir proche des héros malgré leur histoire bouleversante.


23 févr. 2013

La Captive du Highlander


Le Highlander, tome 1



de Julianne MacLean

aux éditions Milady Romance




Quatrième de couverture: Lady Amelia Templeton préférerait mourir que de céder à son ennemi juré, Duncan MacLean, le guerrier le plus féroce de son clan. Alors qu’il s’apprête à tuer le fiancé d’Amelia, le Highlander tombe sous le charme de cette ravissante créature et décide de l’enlever, saisissant l’occasion de se venger de celui qui a assassiné l’amour de sa vie. Mais la belle Amelia n’est pas une prisonnière comme les autres. Elle provoquera chez le Highlander un sentiment plus puissant que sa fureur guerrière.




La chronique de LisaMcLivres:


Le sentiment que j’ai à la fin de cette lecture est assez mitigé.
Amatrice de Romances Historiques avec des Highlanders, c’est avec beaucoup de plaisir que j’ai démarré ce livre mais je l’ai refermé un peu déçue et frustrée.

Pourtant tous les ingrédients que j’aime dans ce genre d’histoire étaient bien présents :

-    L’enlèvement :

Pour celles qui lisent des RH sur les Highlanders, vous ne serez pas surprises par ce thème récurrent. Historiquement prouvé, l’enlèvement était l’une des façons préférées des Écossais pour prendre une épouse, qu’elle soit Écossaise et ainsi s’allier à un clan ou Anglaise pour des raisons politiques. Donc c’est avec plaisir que j’ai vu que cette histoire démarrait sur ce thème, avec ensuite toute la fuite à travers les Highlands propice aux rapports conflictuels des deux héros qui finissent bien sûr par se rapprocher. C’est le cas ici pour Amelia qui morte de peur face au Boucher, Duncan MacLean, va tenter à plusieurs reprises de s’échapper. Mais elle finira par comprendre que n’est pas le plus dangereux celui qu’elle croit !

-    Une héroïne aristocrate et un héros aux côtés barbares :

Ici l’héroïne, Amelia, est une jeune aristocrate Anglaise fiancée à un illustre colonel de l’armée de sa Majesté et qui n’a pas vraiment un caractère voué à la rébellion ou à la volonté d’indépendance. C’est ce qui m’a manqué. Non dénuée d’intelligence, Amelia n’a pas vraiment de « corps ». Elle vit sa vie d’aristocrate sans se poser de questions, et est prête à épouser un homme qui a sauvé la vie de son père. Pendant sa captivité avec le Boucher, elle n’aura de cesse de vouloir s’enfuir non pas parce qu’elle veut retrouver sa liberté mais plutôt pour retrouver sa vie tranquille et épouser celui qui lui est destiné. Je n’ai pas été très attirée par son personnage, et le fait qu’elle veuille du début jusqu’à la fin changer le tempérament de Duncan m’a déplu.
Duncan MacLean, lui apparaît, au début du moins, comme le Highlander type de ce genre d’histoire. Il est fort, sexy, féroce, c’est un guerrier et tue pour son pays et son honneur. La vengeance est donc toute naturelle chez lui, et lorsqu’il tente de tuer le fiancé d’Amelia pour le punir d’un crime atroce il ne trouve que cette dernière et décide de l’enlever. Duncan a tout du barbare, comme je les aime mais j’ai fini par être déçue également par son personnage, trop lisse, pas assez mis en relief par l’auteure et dans la deuxième moitié du livre il avait perdu tout éclat à mes yeux.

-    Un vrai méchant :

Le moins que l’on puisse dire c’est qu’ici nous avons vraiment affaire à un vrai « méchant » !! Le lieutenant-colonel Richard Bennett, fiancé d’Amelia, va se révéler être une crapule, une ordure sans nom mais sous une apparence de soldat valeureux, qui se bât pour son pays, son Roi et avec les honneurs. Pour ça tout va bien, ça me va. Mais dommage qu’il soit si peu présent et son sort est bien trop rapide, trop abrupte alors qu’il y avait matière à développer beaucoup plus son rôle dans l’histoire.

-    Une intrigue sans temps mort :

Ce livre ne déroge pas à la règle, l’intrigue se met en place tout de suite avec la rencontre des deux héros dès les deux premières pages et ensuite l’aventure commence. Seulement, la deuxième partie du livre ralentit tout cela, et a effacé un peu mon intérêt. C’est dommage…

Bien que ce livre se lise très facilement, il n’a pas éveillé en moi un enthousiasme particulier. Le début est bien meilleur que le reste qui s’essouffle rapidement.

Les personnages secondaires, comme Angus par exemple, sont assez intéressants, et j’espère que son histoire sera un peu plus trépidante et que son tempérament de guerrier sanguinaire me réservera de belles surprises dans la suite.

Une lecture agréable, qui ne me laissera pas un souvenir extraordinaire, mais qui néanmoins nous ouvre la voie sur une série qui j’espère s’améliorera et dans laquelle j’espère également que la légende du « Boucher » perdurera.

20 févr. 2013


Réminiscence

Touch, Tome 2

De Danielle Guisiano
aux éditions Atine Nenaud







Quatrième de couvertureLily se remet difficilement de la disparition de son âme sœur, Jason. Le deuil est d’autant plus dur pour la jeune femme que les sentiments qui unissaient le couple s’inscrivaient dans le surnaturel. Grâce à Pierre, et l’aide de ses amis et proches, Lily va lentement sortir de sa torpeur. Mais, alors qu’elle lutte pour tourner la page, Jason réapparaît dans sa vie, entraînant avec lui un flot de questionnements et de tiraillements sans fin. Lily est-elle prête à lui pardonner sa disparition volontaire ? Malheureusement, notre jeune héroïne n’aura guère le temps de s’interroger : afin de sauver celui qu’elle avait cru mort une première fois, le sang devra couler, et des innocents devront souffrir. Jason et Lily parviendront-ils à être réunis ? Quels secrets Lily va-t-elle découvrir en fouillant le passé ? De sa France natale aux plus obscures ténèbres des réserves indiennes, l’amour n’aura qu’un mot d’ordre : vaincre.

La chronique de LisaMcLivres:

Il serait peut-être réducteur de dire que j’ai TOUT aimé dans ce livre, mais c’est bien le cas !

Après la magie du premier tome, temporisée par quelques éléments qui m’avaient moins plus, je ne m’attendais pas à découvrir tant d’enchantement dans ce second tome.

Tout ce qui m’avait, à priori, gêné dans le premier tome et que je n’aime pas en général dans les autres livres, m’a transporté et galvanisé pendant ma lecture (à savoir la place assez minime que prend la musique dans l’intrigue qui ma foi ici ne m’a plus paru si important que cela et les trios amoureux) et tout cela grâce au talent d’écriture de l’auteure.

Au risque de me répéter, il est primordial de mettre le succès de ce livre, en ce qui me concerne, sur l’excellente plume de Danielle Guisiano. Je crois ne jamais avoir lu (ou très peu de mémoire) des émotions et des situations aussi bien décrites et si proches de la réalité. Le style est tout simplement parfait, magnifique, et chaque scène est si bien dépeinte que l’on a l’impression d’être des spectateurs voire des intrus au cœur des émotions des personnages.

C’est véritablement dans la peau de Lily que j’ai lu ce livre. Toutes ses émotions nous transpercent et on peut facilement se mettre à sa place. D’autant plus que Lily va se retrouver à de nombreuses reprises  face à des dilemmes que Corneille lui-même n’aurait pu pousser aussi loin! Que d’épreuves, que de décisions difficiles pour Lily !

Ses sentiments sont sans cesse mis à mal, et on comprend bien aisément le mal qu’elle a pour se stabiliser, pour faire ses choix, comprendre ses émotions. On s’attache facilement à l’héroïne et la voir subir tout ça nous fait mal et nous entraîne à poursuivre la lecture jusqu’à un dénouement que l’on espère heureux.

En ce qui concerne les personnages, ce deuxième tome nous pousse dans nos retranchements et on ne sait plus quoi penser de chacun d’eux. Lily qui vient de vivre l’épreuve la plus difficile de sa vie en perdant son amour, Jason, mais entourée par ses proches et de nouveaux personnages (mon Dieu Graham…), va essayer de continuer sa vie, voire d’oublier Jason. Et ça, ça été très difficile pour moi !

Mais encore une fois, l’auteure manie l’intrigue de telle façon que les personnages de leur place de favoris peuvent se retrouver en dernière position sur une seule situation !! Et osciller comme ça tout au long du livre.  J’ai eu la sensation de pencher pour un personnage, pour ensuite passer à un autre, etc… J’ai été assez surprise de me surprendre à mettre Jason en arrière-plan pour laisser avancer Graham, personnage au combien attachant et … intéressant.

J’ai tout particulièrement été surprise par le personnage de Pierre, qui me gênait dans le tome 1, et  qui prouve indéniablement son amitié et son attachement à ses deux amis Lily et Jason.

L’aspect paranormal avec le chamanisme et les croyances populaires est toujours très présent dans cette suite et l’auteure ajoute également les légendes attachées à la Bête du Gévaudan. On se laisse emporter dans cette fascinante intrigue où rien n’est laissé au hasard.

Ce n’est pas sans une grande émotion et une boule dans la gorge que j’ai refermé ce livre, d’autant que l’auteure sait très bien jouer sur la corde sensible et les dernières pages sont très émouvantes…

Merci Danielle Guisiano pour cette belle histoire. J’attends avec impatience votre prochain livre, et ma petite requête personnelle serait : Aurais-je un jour le plaisir immense de retrouver le personnage de Graham dans l’un de vos livres ?

14 févr. 2013

Cinquante nuances plus claires

Cinquante nuances plus claires



d'E.L. James



aux éditions JC. Lattès




Quatrième de couvertures: La rencontre d Ana Steele et de Christian Grey, chef d entreprise

ambitieux mais tourmenté, les a précipités dans une histoire d' amour torride qui a irrémédiablement bouleversé leurs existences.
Ana a toujours su que ses amours avec son Cinquante Nuances seraient orageuses : leur vie commune pose des défis que ni l un ni l'autre n'avaient envisagés. Ana doit apprendre à partager le style de vie opulent de Grey sans sacrifier sa propre intégrité ou son indépendance; Grey doit surmonter son obsession de tout contrôler, et exorciser les horreurs qui le hantent.
Enfin réunis, ils ont tout : l amour, la passion, l intimité, la richesse et une infinité de possibles.
Mais alors même que la vie les comble, le malheur et le destin
conspirent pour plonger Ana dans le pire des cauchemars...


La chronique de Lisa McLivres:

Bref… j’ai réussi à me procurer le tome 3 de Fifty shades.

La sortie était prévue pour le mercredi. Je vais sur Facebook. Mon libraire dit qu’il l’a déjà. On est mardi.
Je regarde son post, je regarde la petite date en bas à droite de mon écran. Je regarde son post, la date, l’heure…. « Vous fermez à quelle heure ??? ».

Il me dit à « 19h tapantes, venez vite je vous attends ». J’y vais. J’arrive essoufflée. Elle me regarde. Je la regarde. Elle me dit « tiens c’est vous LisaMcLivres ? ». Suis grillée…

Je commence la lecture. Christian enfant… suis toute émue. Page suivante, la lune de miel. Merde j’avais (presque) oublié qu’ils s’étaient mariés.

Je lis, je souffle, je lis, je souffle.

C’est sympa de les voir s’appeler « Mr Grey et Mme Grey » toutes les deux minutes. J’ai envie d’essayer. Je regarde Zhom et je dis : « ça va Mr McLivres ? ». Je souris. Il me regarde. Plisse le front. Retourne à son livre. Nan, en fait c’est chiant de s’appeler comme ça toutes les deux minutes.

Pendant un instant je me demande où est mon CG. Je continue à lire. Je reviens en arrière. On dirait qu’il manque toutes les pages avec mon CG dominant dans mon livre. Je hausse les épaules et je continue à lire.

Je tourne les pages. Je baille. Je me dis qu’il y a un problème. Zhom me regarde : « Y’a un problème ? ». Je lui réponds : « non, non ! » (si p***** !!! on m’a vendu un livre où il manque des pages !) . Il me regarde. Je le regarde. Il me regarde. Je le regarde. Il me dit : «Ok, cool ».

Je lis. Je suis prête à lancer un avis de recherche international pour retrouver mon CG. Dans certaines pages, je crois le retrouver. Je souris. Il a changé. Il laisse faire Ana. Je plisse le front. Pourquoi il l’a épousé ! Je ferme le livre. J’ai envie de le jeter. Je réfléchis. Non, je vais continuer. Je continue.

J’enchaine les scènes où Ana fait tout pour énerver mon CG en faisant tout le contraire de ce qu’il dit. Elle désobéi. Il s’énerve. Elle m’énerve.

A un moment, je pose mon livre et je réfléchis. Le mariage des héros dans un livre, c’est pourri.

CG a changé. Pourquoi a-t-il changé ? Je suis déçue.

Je continue de lire. Il ne se passe rien. J’arrête de lire. Je dors. Je vais au travail. Je rentre. Je lis.

Ah enfin ! La lune de miel est terminée. Je souris. Zhom me regarde. Je lui souris. Il me dit « ça va ? ». Je lui dis : « grave ! ». Je lis.

Mon avis de recherche à porter ses fruits. J’ai retrouvé mon CG. Il est là dans le passage que je lis. Je tourne la page, il est toujours là.

Je ne veux plus aller me coucher. Je veux lire. J’ai retrouvé mon CG.

Il est là. Je suis là. Nous sommes là. Ana est là aussi.

Je me dis « elle lui fait vraiment du bien quand elle ne le fait pas souffrir ! ».

Il a changé. Ana a changé. Elle le fait parler. Il parle de son passé.
Il me fait fondre. Je souris.

J’enchaine les pages les unes après les autres. Je me dis que finalement il est bien comme ça aussi mon CG.

Un soir zhom me dit « alors, il est bien ton livre ? ». Je le regarde. Il me regarde. Je lui dis : « Je l’ai retrouvé ! ». Il me regarde. Je le regarde. Il ne comprend pas. Je m’en fiche.

Les jours passent. Je lis mais il ne se passe pas grand-chose.

Je regarde les pages que j’ai lues. Je regarde celles qu’il me reste à lire. Je me décourage.

Et puis tout s’accélère dans le dernier quart. Je lis. Je tourne les pages.

J’avais deviné certaines choses. D’autres non.

Je me dis que mon CG avance, évolue, grandit. Je l’aime.

Je ferme le livre et je me demande pourquoi l’auteure veut  absolument mettre une intrigue en fond de l’histoire. Ça ne fonctionne pas. Je me dis que c’est une connerie.

Ana me saoule.  Elle fait tout de travers. Mon CG souffre alors j’ai envie de crier. Je crie. J’ai réveillé les enfants. Je ne peux plus lire ce soir.

Le lendemain, je me dis qu’il faut que j’essaie de comprendre pourquoi Ana agit comme ça. Je lis. Je cherche. Je trouve. C’est une gamine.

Du coup, j’essaie de ne plus m’intéresser qu’à CG. Il est beau. Il est dominant. Il est tendre. Je veux le même. Je regarde Zhom. Il me regarde. Je le regarde. Il me regarde. Je ferme mon livre. Je vais me coucher.

Cette fois, je vais essayer de finir le livre ce soir. Je me mets dans le canapé. Je prends mon livre. Je lis.

J’y crois pas mon CG est un salaud ! J’ai le souffle coupé. Je relis. Je lève la tête. Je relis. J’ai une boule au ventre. Je me dis que pour une fois je suis du côté d’Ana. Je plisse le front. Je fronce les yeux. Je me dégoûte.

Quand je pense que je voulais retrouver mon CG eh bien il est là. Il est sexy, dominateur, cruel, sadique, pervers et expert !!! Oui il est bien là. Je lève les yeux. Je me fais peur.

Là, je ne peux plus m’arrêter de lire. Toutes ces femmes qui tournent autour de CG. J’ai envie de leur crever les yeux. Mais je ne peux pas.

J’en suis à la dernière page. Les émotions me submergent. C’est fini. Il n’y aura plus de CG.

Je me dis qu’il va me manquer. Pas Ana. Elle a tout eu, de la première à la dernière page. Je suis jalouse.

Mon livre est fini.

Bref… je me suis procuré le dernier tome de la trilogie Fifty Shades et je suis et resterai une Christian Grey’s addict.

Paradise de Simone Elkeles

Série Leaving Paradise, tome 1

PARADISE

de Simone Elkeles

aux éditions La Martinière Jeunesse



Quatrième de couverture: Les plus belles histoires d'amour arrivent souvent par accident...
Un an après l'accident qui a failli lui coûter la vie, Maggie peut enfin retourner au lycée.
Hélas, elle a perdu toute confiance en elle et semble incapable de retrouver sa joie de vivre.
Car tout, dans la petite ville de Paradise, lui rappelle les conséquences du drame. Un garçon, pourtant, semble décidé à entrer dans sa vie.
Un garçon qu'a priori, Maggie aurait préféré oublier...
Qu'elle le veuille ou non, leurs destins sont liés.
Pour le pire et pour le meilleur !



La chronique de Lisa McLivres:

Ayant adoré la série sur les frères Fuentes, c’est avec beaucoup d’envie  que je me suis jetée sur ce tome 1, Paradise de Simone Elkeles.

Maggie est une jeune fille qui a subi, il y a plusieurs mois, un accident de voiture lui causant des blessures irrémédiables sur les jambes et dont elle garde encore aujourd’hui des cicatrices et un boitillement. Cet épisode tragique va changer à jamais sa vie et celle de son entourage.

Pour cet accident Caleb est parti un an en centre de rétention pour mineurs. Un soir après avoir trop bu, avoir entendu des choses sur sa petite amie, ce fût le drame… et tout bascule.
La culpabilité qui le ronge va le rapprocher de Maggie qui, écartée de tous, n’a plus que lui sur qui se raccrocher. Terrible ironie...

La ville de Paradise n’a de paradis que dans le nom. Lorsque Maggie reprend le chemin du lycée après de longs mois de convalescence, elle ne sera confrontée qu’aux moqueries, jalousies et méchancetés des autres.
Lorsque Caleb sort de détention, c’est un mur qu’il retrouve à la place de sa famille, de l’incompréhension, de la honte et de la curiosité malsaine qu’il découvre chez les personnes qui l’entouraient avant le drame.

Le sujet de départ de ce livre m’a tout de suite attiré. Ces passés lourds et souvent dramatiques des héros de YA donnent toujours beaucoup de relief aux intrigues et aux personnages, et connaissant un peu l’auteure je pensais y trouver mon compte. Eh bien, je n’ai été que moyennement satisfaite.

Tous les éléments sont là pour créer une superbe histoire pleine d’émotions, et pourtant je n’ai pas été séduite complètement. J’ai trouvé que tout allait beaucoup trop vite. Que ce soit le rapprochement entre les héros ou la fin qui semble arriver bien trop vite et avec des évènements trop précipités.

Même si les émotions sont là, qu’elles ne demandent qu’à sortir au vue des mésaventures des héros,  j’ai eu le sentiment d’être coupée dans mon élan « émotionnel » à chaque fois, gâché par le fait que l’auteure survole trop celles des personnages eux-mêmes. Cela manque de passion, d’effervescence ! J’aurais aimé retrouver une relation avec plus de ferveur entre Maggie et Caleb. Il y a quand même certains passages qui nous bouleversent notamment sur la fin mais pas suffisamment pour souffrir en même temps qu’eux. Je n’ai pas eu l’impression de partager leurs émotions, leurs ressentis.

Malgré cela je compte bien lire suite en espérant que l’histoire sera plus marquée par les émotions et moins précipitée.

10 févr. 2013

Arya McPherson, tome 1 : L'aigle du Caucase de Milena Rathger


Arya McPherson

tome 1 :
L'aigle du Caucase

de Milena Rathger

aux éditions Nergäl


Quatrième de couverture :

« Ces dernières années, mon credo dans la vie pouvait se résumer à cela : pour vivre heureux, vivons cachés... ou presque. Mais ce que ne révélait pas ce stupide adage, c’est qu’on ne pouvait pas rester caché indéfiniment... » Arya McPherson est une chasseuse particulièrement habile et une combattante aguerrie. Mais surtout, c’est une jeune femme solitaire qui cache un lourd secret. Quand l’agent Jack Parker lui demande de lui prêter main forte sur une affaire délicate, elle est loin d’en imaginer les conséquences pour elle. Cependant, l’arrivée non désirée de Raegan, un autre chasseur aussi charmant qu’irritant, pourrait pourtant changer la donne. Plongée dans une sombre affaire de cadavres éventrés et de disparitions d’organes, Arya parviendra-t-elle à refouler ses démons ?

La chronique de Démentia :

10€ et 110 pages de bonheur. Voilà ce qui vous attends avec ce petit bijou des éditions Nergäl. Et encore ! En Kindle, il vous faudra débourser à peine 2€ pour plonger dans le monde d'Arya. Un coup de poker des éditions Nergäl qui fait mouche et qui nous permet de nous faire plaisir à moindre coût. En revanche, qui dit 110 pages dit histoire courte et là, il faut s'accrocher parce que l'on est quelque peu frustré.

Arya est une chasseuse... mais pas que de vampires. Elle joue en solo pour combattre les créatures néfastes. Ayant déjà sauvé la vie de l'agent Parker, elle accepte de lui revenir en aide sur cette sombre affaire de fois disparus. 
Mais là où elle pensait avoir à résoudre une simple affaire, elle eut à faire à bien plus que des monstres. Alors qu'elle doit à présent préserver ses secrets et se battre contre elle-même, Reagan fait son apparition. Chasseur pour le Conseil, il vient en mission pour ramener Arya dans "le droit chemin". Mais au delà de cette apparence hautaine et brute de décoffrage, on découvre petit à petit un homme drôle, altruiste et... sexy. 

Et oui ça ne gâche rien, l'écriture de l'auteur est simple sans être puérile, elle cache une sensualité sous-jacente qui nous donne envie de lui dire : "Mais tu vas passer au second round oui ?!". Elle fait monter la pression sans jamais être vulgaire et sans jamais passer dans la romance paranormale. On est bel et bien dans de l'urban fantasy purement et simplement. C'est un vrai délice !

L'enquête est rondement menée, on a le droit de revisiter un mythe. Mais le format court du livre nous laisserai peut-être un peu sur notre faim. 
En bref, je vous encourage à découvrir cette série plus que prometteuse, qui a su me happer et me donner envie de lire le suivant.