24 nov. 2012

Focus On : Les chansons Paillardes



Il me fallait une jolie image pour illustrer ce nouveau Focus On. J'ai des amies bien facétieuses qui s'amusent à me lancer des défis plus farfelus les uns que les autres... Mais c'est promis, bientôt vous aurez un Focus On plus traditionnel. En attendant, je vais vous parler des chansons paillardes !

En règle général, on entend les chansons paillardes lors de repas en famille ou entre amis souvent accompagné d'un bon verre de vin (attention... l'abus... turlututu, vous connaissez la suite !) Par extensions; on parle aussi des chansons à boire qui sont chantés en fin de repas, poussant à la consommation. 
De manière classique, les paroles de ces chansons sont érotiques, et tournent autour de la fête et de l'alcool !

On retiendra particulièrement celle-ci :
et pourquoi également celle-ci pour continuer sur notre lancée :
Voilà... ça c'est fait ! Mais les chansons paillardes, ce n'est pas seulement l'alcool ! Non, non, non, c'est aussi ça :
Et oui, quand on parle chansons paillardes, certains pensent boisson, et certaines pensent z.... bref. Il faut savoir qu'à la place de chanson paillardes, on entend aussi parler de "Chanson de salle de garde" puisque que nombres d'entre elles nous viennent des étudiants en médecine... à méditer... Mais vous me direz que ce sont des chansons bien populaires que je viens de vous présenter, en voici une autre connue quoi que rarement dans son ensemble :
Je tiens à préciser que je n'ai rien contre les bretons, bien au contraire ! Vous en voulez d'autres ? Voici une liste non exhaustive :
  • Bali Balo ou Le Père Dupanloup, selon les régions : sur l'air de la chanson Cadet Rousselle, le personnage est parfois appelé « Père Dupanloup », « Saint Nicolas », « Père Thibodeau » (au Québec) et parfois même « Napoléon ».
  • La Belle Angèle
  • Bite d'acier
  • La Boiteuse
  • Le Cul de la Marquise
  • De profundis morpionibus : composé sur une marche funèbre existante, le texte paillard de Théophile Gautier fut publié pour la première fois en 1864 par Auguste Poulet-Malassis dans le Parnasse satyrique du XIXe siècle
  • La Digue du cul : publiée dans le recueil de chansons estudiantines Fleurs du Mâle dès sa parution en 1922. Elle a notamment été interprétée par Les Frères Jacques.
  • Domino minette.
  • En descendant la rue de Cuvier : chanson du folklore carabin.
  • En revenant de Piémont
  • Les filles de Camaret : chanson traditionnelle populaire, surtout dans l'Ouest de la France, et bien sûr à Camaret-sur-Mer.
  • La Grenouille (souvent appelée à tort La P'tite Grenouille ) (par André Guitar, au Québec)
  • La Grosse Bite à Dudule
  • La rirette
  • La Petite Huguette
  • Le Pou et l'Araignée
  • Qui c'est qu'a fait caca dans la bruyère
  • La Salope
  • Tiens! Voila mon zob
  • Vive la Bretagne
  • l'avion l'avion l'avion.
  • j'ai la quéquette qui colle
  • ouille ouille ouille
Voilà, pas de quoi faire une thèse, mais vous en avez appris un peu plus sur ces chansons qui nous font nous retrouver à la fin d'un repas entre amis !

Alera, Tome 2 : Le temps de la vengeance, de Cayla Kluver


Alera

tome 2 :

Le temps de la Vengeance

de Cayla Kluver

aux éditions MSK

Quatrième de couverture :

Décidée à ne pas trahir sa lignée et son pays, Alera s'est résignée à
épouser Steldor, le jeune capitaine que ses parents lui destinaient. À dix-sept ans, elle règne désormais avec lui sur Hytanica, alors que le royaume traverse une crise sans précédent. 
Cokyri, le royaume voisin, dirigé par la redoutable grande Prêtresse, a décidé de ranimer la fureur d'une guerre éteinte dix ans plus tôt. Du haut de ses dix-sept ans, Alera doit conduire elle-même son pays vers la victoire, et tenter d oublier ses sentiments pour Narian, le jeune hytanicain qui a rejoint le camp Cokyri.
À la tête d'une guerre sanglante où elle risque sa vie à chaque instant, Alera s'efforce d'oublier Narian, que tous accusent de trahison, à commencer par Steldor, celui qu'elle doit maintenant appeler son mari.

La chronique de Dementia :

Il avait fallut attendre une année entière avant que ce tome 2 ne paraissent, et à cela j'ai ajouté 10 mois supplémentaire avant de le lire... Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas mis le nez dans un young adult et je crois que cette pause a pris fin sur une note positive. 

C'est avec une certaine appréhension que je me suis plongée dans Le Temps de la Vengeance. Le premier livre avait été un coup de cœur de janvier 2011, et j'avais peur de ce que j'allais trouver au fil des pages. 

Ce roman est plus sombre que le précédent, plus mature, tant dans les sentiments des personnages que dans les scènes. 

On retrouve Alera, reine d'Hytanica, mariée à Steldor et qui tente d'accepter sa nouvelle vie. Pas facile lorsque l'on en aime un autre qui est retourné dans son pays d'adoption, ennemi juré depuis des siècles : Cokyri. Mais peut-on réellement parler de mariage lorsque la jeune épouse refuse ostensiblement de se laisser approcher par son mari ? Ou lorsque le couple n'a pas connu une nuit à deux ? 
Alera se soumet à son rôle de souveraine, et Steldor passe tout son temps ailleurs... Voilà une histoire bien mal partie. Et quand bien même le roi fait montre de geste tendre et d'allusion claire concernant ses envies, le reine ne réussi pas à passer outre sa peine.

Mais la menace qui pèse sur le royaume d'Hytanica va vite les rattraper. Les cokyriens sont à leurs portes et ils n'attendent qu'une brèche pour s'y engouffrer. 

La guerre éclate et elle apporte avec elle sont lot d'enlèvements, de torture et de mort. C'est sur ce point que ce deuxième volet fait un pas de géant. Les sentiments sont bien plus adultes, on est perturbés par la douleur tant physique que psychique, endurée par certains personnages. On craint pour la vie de certains pour se rendre compte quelques pages plus loin que c'est ceux dont on croyait la vie sauve qui nous quittent. 

Jusqu'au bout, on se demande comment ils vont s'en sortir. 

Cayla Kluver ne nous laisse que peu d'espoir, et c'est la gorge serrée que l'on continue la lecture. Les pages se tournent rapidement, même si certaines descriptions sont très longues et que le peu de dialogue alourdi certains passages.
Son écriture plutôt soutenue est toujours là. Les phrases sont construites. On a de vraies négations, de vraies questions, des conjugaisons oubliées... Bref la traduction est parfaite, malgré le bémol de quelques coquilles dont on excusera MSK.

L'auteure n'hésite pas à frapper là où ça fait mal et à malmener nos chouchous ! Elle a créé un personnage principal fort que l'on voit évoluer pour prendre toute son importance à la fin du roman. C'est Alera qui mènera sont peuple vers le bout du chemin. 

Cependant, à la fin de ce tome 2, l'avenir d'Hytanica reste en suspend, tout comme l'histoire du couple Alera/Narian.
Le tome 3 sort en Janvier et j'ai hâte de lire la suite.  

23 nov. 2012

Irrésistible attraction de Simone Elkeles


Irrésistible Attraction

de Simone Elkeles

aux éditions La Martinière


Quatrième de couverture :

Pour échapper à la police de Mexico, Carlos Fuentes s'installe chez son frère Alex, qui s'est rangé des gangs dans le Colorado. Kiara, une jeune lycéenne sage, un peu garçon manqué, doit lui servir de guide au lycée.
Rattrapé par ses fréquentations de bad-boy, Carlos ne tarde pas à être suspecté par la police. Pour éviter la prison, il doit suivre un stage de réinsertion et accepter de vivre chez le professeur Westford, psychologue et père de la jeune fille.

Malgré leurs différences et surtout malgré eux, les deux adolescents apprennent à se connaître et s'attirent de plus en plus. Mais Carlos, s'il veut vivre pleinement son amour pour Kiara, doit d'abord rompre une fois pour toutes avec la culture des gangs, ce qui n'est jamais aisé...

La Chronique de Lisa McLivres :

Quand on commence le tome 2 d'une série concernant une fratrie, on le commence toujours en se disant "halala, j'ai encore le frère n° 1 en tête, comment faire pour passer à l'autre ?". Alors, soit on laisse du temps entre chaque tome, soit on fait comme moi, on les enchaîne l'un après l'autre en se disant "On verra bien !".
Et bien je dois dire que Carlos, le frère d'Alex, a rempli toutes mes attentes et les a même surpassées ! 


Son histoire et son caractère m'ont séduites tout de suite! J'avais déjà beaucoup aimé le personnage d'Alex, qui subit son enrôlement dans un gang pour protéger sa famille et ne rêve que de faire quelque chose de sa vie.
Carlos, lui c'est différent... il intègre un gang parce qu'il ne connaît que ça. Depuis qu'il est parti vivre au Mexique avec sa mère et son jeune frère pour échapper aux dangers des gangs de Chicago, sa vie tourne autour de la violence, du trafic de drogue et des aventures sans lendemain avec les filles. Il n'a aucune illusion sur son avenir et sait sa vie sur un fil.
Mais quand sa mère l'envoie vivre aux EU avec son frère, installé à l'université et toujours en couple avec sa Brittany chérie, c'est un nouveau monde qui s'offre à lui! Mais il est loin d'avoir envie d'en prendre ses cadeaux.
Bien qu'il va essayer de se tenir à carreau, plus pour s'éviter les ennuis que pour se racheter une conduite, il va devoir vivre sous le toit d'un tuteur chargé de le remettre sur le droit chemin et qui accessoirement est le père de la fille la plus horripilante et un brun garçon manqué qu'il connaisse.

Cette fille c'est Kiara. Autant, j'ai eu un peu de mal à accrocher avec Brittany dans le tome 1, autant là j'ai tout de suite aimé cette jeune fille!! Elle est discrète et cache son corps dans des vêtements trop amples pour laisser supposer quelques signes de féminité (d'ailleurs Carlos déteste par dessus tout le style de cette fille dès le premier regard), elle est capable de réparer elle même sa voiture et à tendance à vouloir relever tous le défis qu'on lui met sous le nez! Sa seule faiblesse (et encore même ça c'est mignon...), son bégaiement qui la surprend sans prévenir et s'installe dès qu'elle est angoissée ou mal à l'aise.Son tempérament ne va pourtant pas tenir éloigné très longtemps Carlos, et cela bien malgré lui...

Leur histoire est incroyablement touchante! On est transporté dès les premières lignes et on souffre de tout ce qui leur arrive. Les sentiments qui vont naître entre eux sont d'une pureté si intense, que j'ai eu des frissons et des papillons dans le ventre à bien des moments! Et tout ça sans sexe, imaginez-vous! En même temps la tension sexuelle est tellement présente entre eux deux qu'elle vous fait oublier que ce sont des ados! Bon d'accord sur ça Simone Elkeles exagère un peu, ses héros de 17-18 ans ont un sex-appeal digne des héros de la trentaine!! A croire qu'ils connaissent déjà tout du sexe (euh... je ne me rappelle pas moi que les garçons de cet âge à mon époque étaient aussi... bref!) et qu'ils n'ont plus rien à apprendre.... Mais on en veut pas à l'auteure du tout!!!

D'ailleurs les paroles et les actes de Carlos sont d'une telle beauté qu'on ne peut que fondre! On avait déjà connu ça avec Alex dans le tome 1, mais j'ai trouvé qu'ici pour le coup, son jeune frère le surpassait !

À contrario du tome précédent, ici on a un exemple de famille parfaite.
On pourrait croire qu'elle est si parfaite qu'elle nous donnerait des envies de vomir, et bien ce n'est pas le cas. La famille de Kiara est touchante, sincère et surtout altruiste! Tout le monde a le droit à une seconde chance! Je vous entends déjà dire "c'est un livre!! qui aurait envie de prendre chez soi un ado dealer qui fait partie d'un gang alors que vous avez vous même une fille du même âge .... " . Vu comme ça on hésite un peu quand même, mais à la lecture du livre on a envie d'y croire, on aimerait que de telles histoires soient vraies (peut-être est-ce le cas?).

Comme dans le premier tome, on est toujours sous tension à cause des histoires de gangs, et on craint pour Carlos, pour son frère, sa famille au Mexique également menacée, et on sent la détresse de ce jeune garçon prêt à tout pour protéger l'amour de sa vie au péril de la sienne.

Je vous assure que même si on sait que les romances finissent en général bien, on n'est pas tranquille jusqu'au moment de tourner la dernière page!

Nous avons également droit à un nouvel épilogue qui réchauffe le coeur et m'a émue..... mais pour savoir de quoi je parle , il faut lire le livre!!

En résumé, j'ai préféré ce tome au précédent. Le style qui me gênait dans le tome 1 ne m'a pas gêné cette fois-ci tant j'ai été happée par l'histoire et les personnages.
Carlos m'a émue, fait frissonner et fait rire plus qu'Alex ne l'avait fait.
Kiara est un "beau" personnage, que l'on a envie d'aimer tout de suite.
C'est avec un petit pincement au coeur que je quitte leur histoire et que je vais aborder le tome suivant avec la fameuse phrase "alala j'ai encore le frère du tome 2 dans la tête, comment faire pour passer à l'autre..." Vivement le tome 3!

18 nov. 2012

Focus On : Les Roudoudous !


Oui oui, je sais... vous allez finir par vous poser des questions. Mais ce n'est pas ma faute si certaines personnes me lancent des défis complètement délurés ! Il fallait bien que je fasse une bannière spéciale pour l'occasion, parce que oui, aujourd'hui, je vous présente les Roudoudous ! 


Dans les années 60-70, il fut l'un des bonbons à succès et aujourd'hui encore, il est produit et apprécier. Si à l'origine il était présenté dans une sorte de boîte à camembert miniature, très vite il trouva sa place dans un coquillage de plaire puis de plastique.

Des couleurs flachies et des dizaines de goûts différents, voilà ce qui plaisait aux enfants. Vous voulez en faire ? Mais pas de problèmes !

Recette des Roudoudous :
 

Pour 20 personnes :
  • 300 g de sucre cristal
  • 100 g d'eau
  • 100 g de sirop de glucose (essayez d’en demander à votre pâtissier…)
  • colorants alimentaires (jaune, rouge, vert)
  • arômes (framboise, orange, menthe...)
  • coquilles vides (coques, amandes de mer...)
  • Préparation : 10 mn
  • Cuisson : 10 mn
  • Repos : 30 mn
  • Temps total : 50 mn

Préparation:
 
1- Nettoyer des coquilles (coques, amandes de mer...) en les grattant bien, voire même les faire bouillir avec un peu d'eau javellisée. Bien rincer et les sécher à l'envers.
Quand les coquilles sont bien sèches, les stabiliser bien horizontalement en les posant sur du papier aluminium froissé.

2- Préparer 3 casseroles de tailles à peu près identiques.
Dans la première, mettre le sucre avec l'eau et porter doucement à ébullition en tournant un peu le sirop avec une cuillère en bois. Quand le sirop bout, ajouter le sirop de glucose et porter le tout à 125°C à feu vif. Il faut toujours cuire le sucre rapidement sinon il jaunit.

3- Lorsque le sucre atteint 125°C, répartir équitablement le sirop dans les autres casseroles : verser 1/3 du sirop dans la deuxième casserole et 1/3 du sirop dans la troisième casserole. Faire cuire le sucre restant dans la première casserole jusqu'à 145°C. A 145°C, ajouter quelques gouttes de colorant alimentaire rouge et un peu d'arôme framboise ou fraise. Poursuivre la cuisson jusqu'à 157°C.

4- A 157°C, arrêter la cuisson du sucre en posant le fond de la casserole dans un peu d'eau froide pendant 1 seconde (sinon le sucre continue à cuire et risque de se transformer en caramel). Attendre 1 minute environ pour que le sucre "débulle". Quand le sucre a retrouvé sa limpidité, le couler doucement dans 1/3 des coquilles stabilisées par un peu de papier d'aluminium.

5- Prendre la seconde casserole et porter doucement le sucre à 145°C. Renouveler exactement l'opération comme avec la première casserole en utilisant, par exemple, un peu de colorant vert et d'arôme menthe.

6- Répéter l'opération avec la dernière casserole en ajoutant cette fois, un peu de colorant jaune et rouge et l'arôme orange. Bien laisser refroidir. Attention aux brûlures avec le sucre !
Pour finir... Les roudoudous se conservent plusieurs semaines au frais et au sec. 

Les roudoudous vous en avez certainement entendu parler dans une chanson ! Non ? Mais ce n'est pas possible ! Encoutez donc celle-ci :


"Les vrais roudoudous qui coupaient les lèvres et niquaient les dents" 

Mais je vais vous étonner parce que les roudoudous, c'est aussi ça :


(Ne cherchez pas trop longtemps, c'est la musique de la pub pour une compagnie aérienne française)

Et malheureusement, Roudoudou c'est aussi ça :


AVERTISSEMENT : Cette dernière vidéo ne doit pas être trop écoutée sous peine d'endormissement ou de vol d'ordinateur.

Alors voilà, j'espère que ce petit voyage dans le temps vous aura plut ! En attendant, si la nostalgie vous prend, vous pouvez toujours vous commander un joli collier Roudoudou : ICI


14 nov. 2012

Alice Royale, tome 1 : Le Lapin Blanc de Céline Mancellon


Alice Royale
Tome 1 :
Le Lapin Blanc

de Céline Mancellon
Aux éditions Sharon Kena

Quatrième de couverture :

Section paranormale des forces de l'ordre de Lauriennas.
Suite à un étrange e-mail, Alice Royale, enquêtrice fraîchement libérée du Centre des Êtres Clonés, se rend dans une discothèque où Humains et Vampires se côtoient. Sa nature l'a dotée de facultés psi lui permettant l'immunité contre les attaques psychiques des créatures aux dents longues. Mais à peine a-t-elle accepté la mission qu'une autre se présente à elle... et son partenariat avec l'inspecteur Villard, spécimen masculin un brin chatouilleux et susceptible, risque fort de perturber la petite vie tranquille qu'elle menait jusque-là.

La chronique de Lisa McLivres :

3,5/5

Comment une lectrice qui n'est pas (plus devrais-je dire) fan de bit-lit peut en venir à lire Alice Royale me direz-vous? Et bien c'est qu'elle est tout simplement fan de Céline Mancellon !!! C'est un bon argument non?
C'est un vrai défi que je me suis lancé à moi-même... moi qui me suis lassée de la bit lit depuis quelques années pour ne plus y trouver mon bonheur mais qui n'en reste pas moins un genre que j'ai beaucoup affectionné de part ses héros fantastiques et surnaturels je ne savais pas trop si j'allais adhérer à cette histoire.
J'avais été conquise pas certains écrits de l'auteure et je m'étais dit, pourquoi ne pas tenter sa bit lit et peut être me réconcilier avec ce genre? Je vous sens pressés de connaître la réponse!! Vous ne l'aurez pas tout de suite, laissez moi d'abord vous planter le décor de cette histoire...

Alice Royale c'est une jeune femme pas comme le autres. Classique pour une héroïne n'est ce pas? Eh bien non pas tant que ça! Alice n'est pas humaine! Vampire? non... Garou? non plus... Sorcière ? pas du tout! Alors quoi? Eh bien Alice est une F.C.... Femme Clonée!
Eh oui nous vivons dans un monde où les humains côtoient des êtres fantastiques (normal dans la bit lit) mais aussi des êtres clonés . Des hommes et des femmes reproduits à l'identique des humains mais avec des particularités qui les rendent supérieurs, au niveau physique ou psychique. Alice elle, elle a un réel don de précognition et l'utilise dans son métier, enquêtrice à la section paranormale des forces de l'ordre de Lauriennas. La classe hein? eh ben non pas vraiment... ce service n'est pas vraiment débordé ni apprécié ... Jusqu'au jour où elle reçoit un étrange mail lui demandant de se rendre dans un endroit qui s'appelle Le Lapin Blanc. Habituée aux jeux de mots avec son prénom et le célèbre roman de Lewis Caroll elle hésite à s'y rendre mais emportée par la curiosité elle y va. À partir de ce moment là sa vie va prendre un coup de fouet! Et pour une F.C. dont les 25 premières années se sont passées au C.E.C (centre des études clonées) avec un apprentissage comment dire... très succinct sur le monde des humains, ça ressemble à un réel bouleversement!

Voilà pour une mise en bouche sur l'histoire, je n'en dirai pas plus, d'ailleurs l'intrigue en elle même ne m'a pas captivée je l'avoue! Les histoires entre démons, vampires, humains et autres, ce n'est plus vraiment ma tasse de thé, je l'ai déjà dit.
Ceux que aiment la bit lit seront par contre heureux je pense.

Non, moi ce sont les personnages que j'ai "kiffer" comme on dit!!
Alice est merveilleuse!! Une héroïne comme j'en ai rarement vu! D'une naïveté à vous faire tomber de votre chaise mais seulement causée par son inexpérience des "us et coutumes" des humains. Elle est du fraîcheur d'une candeur qui fait du bien! Rien n'est calculé avec elle! Les choses lui sortent de la bouche sans aucune arrière pensée ou préméditation, et je vous assure que cela va occasionner des situations très très cocasses! Côté clonage, sa "création" a connu quelques ratés car elle a la particularité d'avoir les yeux vairons et de souffrir de narcolepsie.
Bon alors, oui je vous vois venir... et les beaux mâles alphas ils sont où ?? j'y viens, j'y viens!
Bien sur Céline Mancellon n'allait pas créer une héroïne de ce genre pour la laisser cumuler les gaffes sans que quelques spécimens masculins en fassent les frais! Et ces hommes, l'auteure en a fait des personnages qui ne vous laissent pas indifférent. Pour faire simple (si je puis dire) nous avons Russel, le flic humain qui déteste les clones et doit collaborer avec Alice, Julius le vampire mêlé à une sombre histoire qui va donner lieu à une enquête et Beleth le Hunter démon venu encadrer l'enquête depuis le monde des démons... Bon je ne vais pas vous le cacher, ces trois là vont tous se rapprocher, chacun à sa façon, d'Alice. La pauvrette qui 2 jours avant n'avait aucune notion sur les relations hommes/femmes va être assaillie de propositions quelque peu...indécentes. Et là où l'auteure m'a eu, c'est qu'à la fin mon coeur de lectrice romanesque n'a pas pu choisir son héros! Et donc qu'est ce qu'il se passe dans ces cas là? eh bien on a envie de lire la suite pardi !!! Bravo Céline Mancellon, chapeau bas, finement joué!

Ce que j'adore aussi chez cette auteure, c'est que les dialogues ne sont jamais là pour combler ou faire joli, ils ont tous un véritable sens et alors c'est jubilatoire! Les personnages ont toujours beaucoup d'esprit, de la répartie et j'adore lire les dialogues de "drague", on passe du rire aux papillons dans le ventre.
On s'attache vraiment très vite aux personnages et surtout à Alice et quand on lit la fin de ce tome.... on sent toute la perversité, tout le sadisme de l'auteure!! À bon escient je vous rassure! On VEUT savoir la suite!!
Pour résumé, j'ai bien aimé, plus le côté relations entre les personnages que l'intrigue elle même il faut dire. Mais le chemin que prend l'intrigue à la fin du tome me plait plus que la façon dont elle démarre donc je pense que le tome 2 comblera ce manque pour moi. J'ajoute également que j'ai eu un peu de mal au début avec le style du récit, à la première personne avec un côté "je vous raconte ma vie" mais après quelques pages on s'y habitue et ça passe.

Alice vaut vraiment la peine d'être découverte, c'est un personnage attachant et drôle et on a envie de suivre ses aventures et surtout bon sang de bois de savoir vers qui son cœur va tendre!!!