23 nov. 2012

Irrésistible attraction de Simone Elkeles


Irrésistible Attraction

de Simone Elkeles

aux éditions La Martinière


Quatrième de couverture :

Pour échapper à la police de Mexico, Carlos Fuentes s'installe chez son frère Alex, qui s'est rangé des gangs dans le Colorado. Kiara, une jeune lycéenne sage, un peu garçon manqué, doit lui servir de guide au lycée.
Rattrapé par ses fréquentations de bad-boy, Carlos ne tarde pas à être suspecté par la police. Pour éviter la prison, il doit suivre un stage de réinsertion et accepter de vivre chez le professeur Westford, psychologue et père de la jeune fille.

Malgré leurs différences et surtout malgré eux, les deux adolescents apprennent à se connaître et s'attirent de plus en plus. Mais Carlos, s'il veut vivre pleinement son amour pour Kiara, doit d'abord rompre une fois pour toutes avec la culture des gangs, ce qui n'est jamais aisé...

La Chronique de Lisa McLivres :

Quand on commence le tome 2 d'une série concernant une fratrie, on le commence toujours en se disant "halala, j'ai encore le frère n° 1 en tête, comment faire pour passer à l'autre ?". Alors, soit on laisse du temps entre chaque tome, soit on fait comme moi, on les enchaîne l'un après l'autre en se disant "On verra bien !".
Et bien je dois dire que Carlos, le frère d'Alex, a rempli toutes mes attentes et les a même surpassées ! 


Son histoire et son caractère m'ont séduites tout de suite! J'avais déjà beaucoup aimé le personnage d'Alex, qui subit son enrôlement dans un gang pour protéger sa famille et ne rêve que de faire quelque chose de sa vie.
Carlos, lui c'est différent... il intègre un gang parce qu'il ne connaît que ça. Depuis qu'il est parti vivre au Mexique avec sa mère et son jeune frère pour échapper aux dangers des gangs de Chicago, sa vie tourne autour de la violence, du trafic de drogue et des aventures sans lendemain avec les filles. Il n'a aucune illusion sur son avenir et sait sa vie sur un fil.
Mais quand sa mère l'envoie vivre aux EU avec son frère, installé à l'université et toujours en couple avec sa Brittany chérie, c'est un nouveau monde qui s'offre à lui! Mais il est loin d'avoir envie d'en prendre ses cadeaux.
Bien qu'il va essayer de se tenir à carreau, plus pour s'éviter les ennuis que pour se racheter une conduite, il va devoir vivre sous le toit d'un tuteur chargé de le remettre sur le droit chemin et qui accessoirement est le père de la fille la plus horripilante et un brun garçon manqué qu'il connaisse.

Cette fille c'est Kiara. Autant, j'ai eu un peu de mal à accrocher avec Brittany dans le tome 1, autant là j'ai tout de suite aimé cette jeune fille!! Elle est discrète et cache son corps dans des vêtements trop amples pour laisser supposer quelques signes de féminité (d'ailleurs Carlos déteste par dessus tout le style de cette fille dès le premier regard), elle est capable de réparer elle même sa voiture et à tendance à vouloir relever tous le défis qu'on lui met sous le nez! Sa seule faiblesse (et encore même ça c'est mignon...), son bégaiement qui la surprend sans prévenir et s'installe dès qu'elle est angoissée ou mal à l'aise.Son tempérament ne va pourtant pas tenir éloigné très longtemps Carlos, et cela bien malgré lui...

Leur histoire est incroyablement touchante! On est transporté dès les premières lignes et on souffre de tout ce qui leur arrive. Les sentiments qui vont naître entre eux sont d'une pureté si intense, que j'ai eu des frissons et des papillons dans le ventre à bien des moments! Et tout ça sans sexe, imaginez-vous! En même temps la tension sexuelle est tellement présente entre eux deux qu'elle vous fait oublier que ce sont des ados! Bon d'accord sur ça Simone Elkeles exagère un peu, ses héros de 17-18 ans ont un sex-appeal digne des héros de la trentaine!! A croire qu'ils connaissent déjà tout du sexe (euh... je ne me rappelle pas moi que les garçons de cet âge à mon époque étaient aussi... bref!) et qu'ils n'ont plus rien à apprendre.... Mais on en veut pas à l'auteure du tout!!!

D'ailleurs les paroles et les actes de Carlos sont d'une telle beauté qu'on ne peut que fondre! On avait déjà connu ça avec Alex dans le tome 1, mais j'ai trouvé qu'ici pour le coup, son jeune frère le surpassait !

À contrario du tome précédent, ici on a un exemple de famille parfaite.
On pourrait croire qu'elle est si parfaite qu'elle nous donnerait des envies de vomir, et bien ce n'est pas le cas. La famille de Kiara est touchante, sincère et surtout altruiste! Tout le monde a le droit à une seconde chance! Je vous entends déjà dire "c'est un livre!! qui aurait envie de prendre chez soi un ado dealer qui fait partie d'un gang alors que vous avez vous même une fille du même âge .... " . Vu comme ça on hésite un peu quand même, mais à la lecture du livre on a envie d'y croire, on aimerait que de telles histoires soient vraies (peut-être est-ce le cas?).

Comme dans le premier tome, on est toujours sous tension à cause des histoires de gangs, et on craint pour Carlos, pour son frère, sa famille au Mexique également menacée, et on sent la détresse de ce jeune garçon prêt à tout pour protéger l'amour de sa vie au péril de la sienne.

Je vous assure que même si on sait que les romances finissent en général bien, on n'est pas tranquille jusqu'au moment de tourner la dernière page!

Nous avons également droit à un nouvel épilogue qui réchauffe le coeur et m'a émue..... mais pour savoir de quoi je parle , il faut lire le livre!!

En résumé, j'ai préféré ce tome au précédent. Le style qui me gênait dans le tome 1 ne m'a pas gêné cette fois-ci tant j'ai été happée par l'histoire et les personnages.
Carlos m'a émue, fait frissonner et fait rire plus qu'Alex ne l'avait fait.
Kiara est un "beau" personnage, que l'on a envie d'aimer tout de suite.
C'est avec un petit pincement au coeur que je quitte leur histoire et que je vais aborder le tome suivant avec la fameuse phrase "alala j'ai encore le frère du tome 2 dans la tête, comment faire pour passer à l'autre..." Vivement le tome 3!

18 nov. 2012

Focus On : Les Roudoudous !


Oui oui, je sais... vous allez finir par vous poser des questions. Mais ce n'est pas ma faute si certaines personnes me lancent des défis complètement délurés ! Il fallait bien que je fasse une bannière spéciale pour l'occasion, parce que oui, aujourd'hui, je vous présente les Roudoudous ! 


Dans les années 60-70, il fut l'un des bonbons à succès et aujourd'hui encore, il est produit et apprécier. Si à l'origine il était présenté dans une sorte de boîte à camembert miniature, très vite il trouva sa place dans un coquillage de plaire puis de plastique.

Des couleurs flachies et des dizaines de goûts différents, voilà ce qui plaisait aux enfants. Vous voulez en faire ? Mais pas de problèmes !

Recette des Roudoudous :
 

Pour 20 personnes :
  • 300 g de sucre cristal
  • 100 g d'eau
  • 100 g de sirop de glucose (essayez d’en demander à votre pâtissier…)
  • colorants alimentaires (jaune, rouge, vert)
  • arômes (framboise, orange, menthe...)
  • coquilles vides (coques, amandes de mer...)
  • Préparation : 10 mn
  • Cuisson : 10 mn
  • Repos : 30 mn
  • Temps total : 50 mn

Préparation:
 
1- Nettoyer des coquilles (coques, amandes de mer...) en les grattant bien, voire même les faire bouillir avec un peu d'eau javellisée. Bien rincer et les sécher à l'envers.
Quand les coquilles sont bien sèches, les stabiliser bien horizontalement en les posant sur du papier aluminium froissé.

2- Préparer 3 casseroles de tailles à peu près identiques.
Dans la première, mettre le sucre avec l'eau et porter doucement à ébullition en tournant un peu le sirop avec une cuillère en bois. Quand le sirop bout, ajouter le sirop de glucose et porter le tout à 125°C à feu vif. Il faut toujours cuire le sucre rapidement sinon il jaunit.

3- Lorsque le sucre atteint 125°C, répartir équitablement le sirop dans les autres casseroles : verser 1/3 du sirop dans la deuxième casserole et 1/3 du sirop dans la troisième casserole. Faire cuire le sucre restant dans la première casserole jusqu'à 145°C. A 145°C, ajouter quelques gouttes de colorant alimentaire rouge et un peu d'arôme framboise ou fraise. Poursuivre la cuisson jusqu'à 157°C.

4- A 157°C, arrêter la cuisson du sucre en posant le fond de la casserole dans un peu d'eau froide pendant 1 seconde (sinon le sucre continue à cuire et risque de se transformer en caramel). Attendre 1 minute environ pour que le sucre "débulle". Quand le sucre a retrouvé sa limpidité, le couler doucement dans 1/3 des coquilles stabilisées par un peu de papier d'aluminium.

5- Prendre la seconde casserole et porter doucement le sucre à 145°C. Renouveler exactement l'opération comme avec la première casserole en utilisant, par exemple, un peu de colorant vert et d'arôme menthe.

6- Répéter l'opération avec la dernière casserole en ajoutant cette fois, un peu de colorant jaune et rouge et l'arôme orange. Bien laisser refroidir. Attention aux brûlures avec le sucre !
Pour finir... Les roudoudous se conservent plusieurs semaines au frais et au sec. 

Les roudoudous vous en avez certainement entendu parler dans une chanson ! Non ? Mais ce n'est pas possible ! Encoutez donc celle-ci :


"Les vrais roudoudous qui coupaient les lèvres et niquaient les dents" 

Mais je vais vous étonner parce que les roudoudous, c'est aussi ça :


(Ne cherchez pas trop longtemps, c'est la musique de la pub pour une compagnie aérienne française)

Et malheureusement, Roudoudou c'est aussi ça :


AVERTISSEMENT : Cette dernière vidéo ne doit pas être trop écoutée sous peine d'endormissement ou de vol d'ordinateur.

Alors voilà, j'espère que ce petit voyage dans le temps vous aura plut ! En attendant, si la nostalgie vous prend, vous pouvez toujours vous commander un joli collier Roudoudou : ICI


14 nov. 2012

Alice Royale, tome 1 : Le Lapin Blanc de Céline Mancellon


Alice Royale
Tome 1 :
Le Lapin Blanc

de Céline Mancellon
Aux éditions Sharon Kena

Quatrième de couverture :

Section paranormale des forces de l'ordre de Lauriennas.
Suite à un étrange e-mail, Alice Royale, enquêtrice fraîchement libérée du Centre des Êtres Clonés, se rend dans une discothèque où Humains et Vampires se côtoient. Sa nature l'a dotée de facultés psi lui permettant l'immunité contre les attaques psychiques des créatures aux dents longues. Mais à peine a-t-elle accepté la mission qu'une autre se présente à elle... et son partenariat avec l'inspecteur Villard, spécimen masculin un brin chatouilleux et susceptible, risque fort de perturber la petite vie tranquille qu'elle menait jusque-là.

La chronique de Lisa McLivres :

3,5/5

Comment une lectrice qui n'est pas (plus devrais-je dire) fan de bit-lit peut en venir à lire Alice Royale me direz-vous? Et bien c'est qu'elle est tout simplement fan de Céline Mancellon !!! C'est un bon argument non?
C'est un vrai défi que je me suis lancé à moi-même... moi qui me suis lassée de la bit lit depuis quelques années pour ne plus y trouver mon bonheur mais qui n'en reste pas moins un genre que j'ai beaucoup affectionné de part ses héros fantastiques et surnaturels je ne savais pas trop si j'allais adhérer à cette histoire.
J'avais été conquise pas certains écrits de l'auteure et je m'étais dit, pourquoi ne pas tenter sa bit lit et peut être me réconcilier avec ce genre? Je vous sens pressés de connaître la réponse!! Vous ne l'aurez pas tout de suite, laissez moi d'abord vous planter le décor de cette histoire...

Alice Royale c'est une jeune femme pas comme le autres. Classique pour une héroïne n'est ce pas? Eh bien non pas tant que ça! Alice n'est pas humaine! Vampire? non... Garou? non plus... Sorcière ? pas du tout! Alors quoi? Eh bien Alice est une F.C.... Femme Clonée!
Eh oui nous vivons dans un monde où les humains côtoient des êtres fantastiques (normal dans la bit lit) mais aussi des êtres clonés . Des hommes et des femmes reproduits à l'identique des humains mais avec des particularités qui les rendent supérieurs, au niveau physique ou psychique. Alice elle, elle a un réel don de précognition et l'utilise dans son métier, enquêtrice à la section paranormale des forces de l'ordre de Lauriennas. La classe hein? eh ben non pas vraiment... ce service n'est pas vraiment débordé ni apprécié ... Jusqu'au jour où elle reçoit un étrange mail lui demandant de se rendre dans un endroit qui s'appelle Le Lapin Blanc. Habituée aux jeux de mots avec son prénom et le célèbre roman de Lewis Caroll elle hésite à s'y rendre mais emportée par la curiosité elle y va. À partir de ce moment là sa vie va prendre un coup de fouet! Et pour une F.C. dont les 25 premières années se sont passées au C.E.C (centre des études clonées) avec un apprentissage comment dire... très succinct sur le monde des humains, ça ressemble à un réel bouleversement!

Voilà pour une mise en bouche sur l'histoire, je n'en dirai pas plus, d'ailleurs l'intrigue en elle même ne m'a pas captivée je l'avoue! Les histoires entre démons, vampires, humains et autres, ce n'est plus vraiment ma tasse de thé, je l'ai déjà dit.
Ceux que aiment la bit lit seront par contre heureux je pense.

Non, moi ce sont les personnages que j'ai "kiffer" comme on dit!!
Alice est merveilleuse!! Une héroïne comme j'en ai rarement vu! D'une naïveté à vous faire tomber de votre chaise mais seulement causée par son inexpérience des "us et coutumes" des humains. Elle est du fraîcheur d'une candeur qui fait du bien! Rien n'est calculé avec elle! Les choses lui sortent de la bouche sans aucune arrière pensée ou préméditation, et je vous assure que cela va occasionner des situations très très cocasses! Côté clonage, sa "création" a connu quelques ratés car elle a la particularité d'avoir les yeux vairons et de souffrir de narcolepsie.
Bon alors, oui je vous vois venir... et les beaux mâles alphas ils sont où ?? j'y viens, j'y viens!
Bien sur Céline Mancellon n'allait pas créer une héroïne de ce genre pour la laisser cumuler les gaffes sans que quelques spécimens masculins en fassent les frais! Et ces hommes, l'auteure en a fait des personnages qui ne vous laissent pas indifférent. Pour faire simple (si je puis dire) nous avons Russel, le flic humain qui déteste les clones et doit collaborer avec Alice, Julius le vampire mêlé à une sombre histoire qui va donner lieu à une enquête et Beleth le Hunter démon venu encadrer l'enquête depuis le monde des démons... Bon je ne vais pas vous le cacher, ces trois là vont tous se rapprocher, chacun à sa façon, d'Alice. La pauvrette qui 2 jours avant n'avait aucune notion sur les relations hommes/femmes va être assaillie de propositions quelque peu...indécentes. Et là où l'auteure m'a eu, c'est qu'à la fin mon coeur de lectrice romanesque n'a pas pu choisir son héros! Et donc qu'est ce qu'il se passe dans ces cas là? eh bien on a envie de lire la suite pardi !!! Bravo Céline Mancellon, chapeau bas, finement joué!

Ce que j'adore aussi chez cette auteure, c'est que les dialogues ne sont jamais là pour combler ou faire joli, ils ont tous un véritable sens et alors c'est jubilatoire! Les personnages ont toujours beaucoup d'esprit, de la répartie et j'adore lire les dialogues de "drague", on passe du rire aux papillons dans le ventre.
On s'attache vraiment très vite aux personnages et surtout à Alice et quand on lit la fin de ce tome.... on sent toute la perversité, tout le sadisme de l'auteure!! À bon escient je vous rassure! On VEUT savoir la suite!!
Pour résumé, j'ai bien aimé, plus le côté relations entre les personnages que l'intrigue elle même il faut dire. Mais le chemin que prend l'intrigue à la fin du tome me plait plus que la façon dont elle démarre donc je pense que le tome 2 comblera ce manque pour moi. J'ajoute également que j'ai eu un peu de mal au début avec le style du récit, à la première personne avec un côté "je vous raconte ma vie" mais après quelques pages on s'y habitue et ça passe.

Alice vaut vraiment la peine d'être découverte, c'est un personnage attachant et drôle et on a envie de suivre ses aventures et surtout bon sang de bois de savoir vers qui son cœur va tendre!!! 

12 nov. 2012

Crossfire, tome 1 : Dévoile-moi de Sylvia Day


Crossfire, tome 1:
Dévoile-moi

de Sylvia Day
aux éditions J'ai Lu


Quatrième de couverture / Présentation de l'éditeur :

Elle vient d'arriver à New-York, il est businessman.
Elle est jeune, il est riche et sexy.
Elle est séduite, il la désire.
Ils se donnent rendez-vous. Et se revoient. Régulièrement.
Elle est marquée par son passé, il dissimule des secrets.
Une relation tumultueuse et sensuelle, faite de plaisir assumé et d'une grande liberté...

Lorsqu’il est entré dans ma vie, je ne savais rien de Gideon Cross sinon qu’il exerçait sur moi une attraction violente, si intense que j’en fus ébranlée. J’ignorais encore tout de sa force et de ses failles, de ce besoin qu’il avait de posséder et de dominer, de l’abîme au bord duquel il oscillait. Je n’imaginais pas que chacun de nous deviendrait le miroir de l’autre – un miroir dans lequel se refléteraient les blessures intimes et les désirs vertigineux qui nous habitaient. Je ne mesurais pas encore la profondeur de l’amour qui allait nous unir.

Ma chronique :

Et oui, j'ai aussi craqué pour cette seconde sortie tant attendue ! Et sincèrement je ne le regrette pas ! Le point positif dans mon cas, c'est que j'ai lu Dévoile-moi après Cinquante nuances de Grey, si j'avais fait l'inverse, je ne serai jamais venue à bout de FSOG !

Il est difficile de vous résumer l'histoire sans vous répéter la quatrième et sans trop vous en dire ! Vous l'aurez compris, Eva vient d'arriver à New York avec son colocataire Cary. Elle a terminé ses études, et vient de trouver un emploi dans une agence de publicité. 
Cary et elle se connaissent depuis plusieurs années. Ils se sont rencontrez en thérapie de groupe et trouvant dans l'autre le soutien dont ils avaient besoin pour garder la tête hors de l'eau, c'est tout naturellement qu'ils se sont installés ensembles.
Cary est... homosexuel à déviance bisexuelle lorsqu'il en a besoin ou lorsque la vie de couple commence à lui faire peur. En bref, il a tendance à gâcher son bonheur. Belle gueule et physique à se damné, il est mannequin.
Eva est une jolie blonde qui ne connait pas le besoin financier. Son beau-père est plein aux as, et elle... elle ne veut pas toucher à l'argent dont elle dispose... Mais ne rêvez pas ! Je ne vous dirai pas pourquoi. 
Eva est aussi une sportive. La veille de son premier jour de travail, elle décide de faire le trajet à pied jusqu'à son bureau pour savoir le temps qu'il lui faudrait le lendemain (oui, elle est prévenante la demoiselle ! Elle ne veut pas être en retard !). En arrivant au Crossfire Building, un concours de circonstance fait qu'elle se retrouve à quatre pattes devant une superbe paire de mocassins... La deuxième chose qu'elle verra ? Ses yeux... 
Sa première rencontre avec Gidéon Cross en reste pour le moins formelle, mais ce qu’Éva ne sait pas, c'est que c'est cette première rencontre qui sellera son avenir.

Alors, oui, oui je vous vois venir. Non, ce livre n'est pas une copie de FSOG. Mis à part le gars richissime et le "love at first sign", la ressemblance s'arrête là ! 

Nos deux protagonistes sont des personnages complexes et leurs lourds passés respectifs sont responsables de leur relation à l'autre et conditionne leurs activités sexuelles.
Ce livre tourne autour d'une seule et unique chose, la Confiance. Ne cherchez pas d'intrigue secondaire, ce roman est là pour vous parler des difficultés pour deux personnes ayant subies des sévices sexuels de se reconstruire et de faire confiance à un partenaire que ce soit d'un point de vu sexuel ou amical (rappelons que ami et amour ont la même base sémantique...). 
Partant de ce constat, on ne peut que comprendre la jalousie de l'un et de l'autre, la possessivité d’Éva (celle de Gidéon est moins explicité, mais la fin nous lâche quelques informations qui, je l'espère, seront expliquées dans le tome 2) et par là, la répétition du "je t'aime moi non plus".

On vibre avec les personnages et on a des papillons dans le ventre. On ne peut pas s'empêcher de les engueuler par moment tant leur comportement peut nous énerver. C'est l'un des points forts de ce roman, le caractère de nos protagonistes nous pose question, il nous dérange, et nous fait passer par diverses émotions. 
Pas de SM ici, mais un début de bondage. Cross essaie de faire découvrir à Eva sa véritable nature de soumise... autant vous dire que pour une personne ayant subit les mêmes choses qu'elle, se laisser dominer est inimaginable ! La conscience se rebiffe et l'inconscient exulte de laisser enfin ses pulsions sortirent...
Les scènes de sexe ne sont ni riches ni variées, d'accord avec vous ! Cependant, si l'on y regarde de plus près, ça peut se comprendre. Nous sommes en présence de deux personnes qui n'ont pas l'habitude de "vivre" avec quelqu'un d'autre. Elles n'ont pas l'habitude de garder le même partenaire très longtemps. L'un étant soit disant en pleine abstention depuis des mois et l'autre utilisant plus souvent son vibromasseur qu'un partenaire trouvé... non levé, dans un bar.
Ils deviennent très vite dépendant l'un de l'autre, luttant contre leurs propres sentiments tout en succombant à leurs pulsions.

La dernière page tournée, il reste encore pas mal de zones d'ombre sur Gidéon. Je n'ai qu'une chose à dire : Bien joué ! Cross est si emblématique, si envoutant, si... tout ! Il dit ne pas savoir être romantique ? Et bien, s'ils étaient tous comme lui... pfiou ! 
Résultat : On essaie de tourner encore une page, puis deux, mais il ne reste que les remerciements à lire ! Catastrophe ! On se sent comme abandonné. Ce livre est addictif ! Il nous faut la suite !

Prenez votre clé et laissez vous mener jusqu'à Crossfire...


La chronique de Lisa McLivre :

Un peu déçue... 3/5
 
 Le temps étant aux romance érotiques, je ne pouvais pas faire l'impasse sur celui-ci qui est plutôt apprécié des lectrices.

J'ai eu, je l'avoue, un peu de mal à donner mon avis car je suis assez mitigée à la fin de ma lecture.
Avant toute chose, je précise que je ne ferai aucun parallèle avec Fifty Shades car pour moi ces deux histoires n'ont strictement rien à voir!
Pour faire simple, je vais seulement énuméré les éléments qui m'ont plu et ceux que j'ai moins aimé , car un point négatif était tout de suite contré par un point positif, et vice versa comme pendant un match de tennis où chaque joueur tente une percée dans le jeu de l'autre. 

Un début de partie classique:
Le point de départ de l'histoire est assez classique dans le sens où l'on découvre l'héroïne, Eva , au moment où elle vient s'installer à New York avec son meilleur ami, gay, Cary , et trouve un boulot dans la Crossfire. Elle va y faire la connaissance du beau businessman Gideon Cross. Rien de nouveau dans le monde de la romance contemporaine, et on finirait presque par se lasser de ce schéma.
Leur première rencontre se traduit donc par un coup de foudre mutuel qui enlise nos 2 héros dans une passion dont ils ne vont pas pouvoir sortir! On a donc tous les ingrédients de ce type de romance et on est à la fois rassuré et à la fois demandeur de nouveauté!

Les jeux s'enchaînent rapidement:
On a à peine le temps de voir le jeu de séduction entre les héros se mettre en place, que le joueur Gideon donne sa première attaque et jette tout de go un "je veux coucher avec toi" à son adversaire alors que celle ci est encore dans sa phase d'entraînement. Encore une fois, soit on est déçue de l'approche trop... cavalière de Cross, soit on est emoustillée par son audace.
Eva ayant un jeu beaucoup moins expérimenté que celui de Gideon, elle se sent inévitablement attirée par lui et va lui donner toutes les possibilités pour gagner ce match.

Deux joueurs d'attaque:
Là où Dévoile moi nous séduit il faut le dire, c'est dans la psychologie des personnages.
Eva est une jeune femme loin d'être naïve et inexpérimentée, elle sait ce qu'elle veut et surtout ce qu'elle ne veut pas! Son passé douloureux l'a rendu forte et fragile à la fois, et sa relation avec Gideon va la pousser dans ses retranchements et l'obliger à accepter de ne pas être la seule à décider de ses actes. Elle veut plus que tout être maîtresse de sa vie, et plus particulièrement de sa sexualité, et le côté dominant de Gideon va la déstabiliser.
Sa relation avec son meilleur ami Cary, est très touchante. Tous les deux sont des rescapés de la vie, et leur réconfort mutuel est bon à lire.
Face à elle, Gideon: grand, beau, brun, yeux bleus, classieux mais sportif, son palmarès est impressionnant autant au niveau professionnel que personnel. Alors évidemment on craque tout de suite pour ce héros charismatique et son jeu particulier, mais certains de ses comportements nous font nous poser des questions. On comprend rapidement que son passé est lourd d'un poids qu'on voudrait ne même pas imaginer, et on se demande comment deux personnages aussi "cassés" pourront être heureux ensemble. Ce qui fait qu'on a envie de voir la fin du match et on espère une chose impossible au tennis, un match nul.

Un jeu un peu répétitif:
Là où mon intérêt a un peu flanché c'est sur l'un des points, voire LE point intéressant du livre, c'est à dire les scènes de sexe. Au vu des deux adversaires on aurait imaginé une partie plus palpitante, plus osée, plus audacieuse, et finalement les points gagnants s'enchaînent les uns après les autres, sans vraiment d'intensité, et on entre vite dans un jeu de fond de cours un peu lassant. On attend une bonne attaque-volée mais qui ne vient pas. Le train train entre eux s'installe vite et c'est bien dommage.

Des erreurs techniques:
Qui a t-il de plus dangereux dans un match que de cumuler les fautes directes? Et bien nos deux héros en font un peu les frais. Eva elle nous irrite à s'accrocher à Gideon, pour l'instant d'après le fuir dès qu'il fait ou dit ce qu'il ne faut pas. Gideon lui nous fatigue un peu à la longue à être submergé par ses émotions et supplier sans cesse Eva de ne pas le quitter. Certes on fond pour son côté fragile et on a envie de le guérir de ses démons mais il affiche un peu trop sa fragilité justement ce qui casse un peu son personnage de dominant.

Une fin de partie qui n'en est pas une:
Ce que j'ai bien aimé dans cette histoire, c'est l'intrigue sur le passé de Gideon. Je ne sais pas où elle va nous mener mais il est clair que c'est une des raisons qui font que j'ai vraiment envie de lire la suite. La fin m'a un peu surprise et j'espère que le tome 2 va démarrer sur les chapeaux de roues. Le match n'est pas terminé, loin de là!

10 nov. 2012

Focus On : Les Bisounours

L'heure est grave mes petits démons... La semaine dernière, un défis m'a été lancé ! Faire un Focus On sur les Bisounours ! Et comme j'aime relever les défis, je suis partie à la chasse aux infos, parce que sincèrement, je ne me rappelais de tout sur ces meugnons petits n'oursons, qui, il faut l'avouer, une fois l'âge adulte atteint, nous font un peu peur tellement ils dégoulinent de guimauve. 


Les bisounours sont de retour depuis le début des années 2000, et nos chérubins, comme nous avant eux, ont succombé à ces bouilles. Surfant sur cette vague, la chaine Gulli dresse un portrait plutôt... comment dire... Je vous laisse juger par vous même :

"Il était une fois, une famille d’adorables oursons qui vivaient tout là haut, au pays des arc-en-ciel et des nuages douillets, dans un royaume merveilleux : Le Jardin des Bisous… Ce sont Les Bisounours. Dès que tu veux partager tes sentiments avec les autres, Les Bisounours descendent des nuages pour t’aider! Juste un petit coup d’œil à leur ventre tout rond, et tu découvres la personnalité de chacun d’entre eux. Tous Les Bisounours sont des peluches qui existent en différentes tailles et des figurines articulées pour que tu puisses les aimer et les collectionner. Alors, découvre vite l’histoire de chaque Bisounours! Les bisounours, pour partager petits chagrins et gros câlins."

Alors, pour des enfants, ça n'a l'air de rien, moi, ça me fait légèrement flipper !

Nés dans les années 1980, les Bisounours ou The Care Bears, étaient en premier lieu des jouets. D'adorables petits oursons dont la couleur et le dessin sur le ventre reflétaient, à eux-seuls leurs caractères. Il y eu tout d'abord :
  • Grognon (puis Grognours) (Grumpy Bear), de couleur bleue avec un nuage et de la pluie sur le ventre
  • Grosbisou (puis Dounours) (Tenderheart Bear), de couleur rouge foncé, avec un cœur sur le ventre
  • Groschéri (Love-A-Lot Bear), de couleur rose vif, avec deux cœurs sur le ventre
  • Groscopain (Friend Bear), de couleur orange clair, avec deux fleurs sur le ventre
  • Grosdodo (Bedtime Bear), de couleur bleu clair, avec une lune et une étoile sur le ventre
  • Grosfarceur ou Gailourson (Cheer Bear), de couleur rose pâle, avec un arc-en-ciel sur le ventre
  • Grosgâteau (Birthday Bear), de couleur jaune orangé, avec un gros gâteau sur le ventre
  • Grosjojo (Funshine Bear), de couleur jaune citron, avec un soleil sur le ventre
  • Grostaquin (Wish Bear), de couleur bleu-vert pastel, avec une étoile filante jaune orangé sur le ventre
  • Grosveinard (Good Luck Bear), de couleur verte, avec un trèfle sur le ventre

 
Puis avec la nouvelle génération, de nouvelles peluches sont venues agrandir cette joyeuse famille en 2000 :
  • Groscadeau (Share Bear), de couleur mauve, avec un milk shake rose sur le ventre, puis 2 sucettes qui se croisent
  • Groscascou (Surprise Bear), de couleur bleue, puis violette, avec une boîte d'où sort une étoile sur le ventre
  • Groschampion (puis Champours)(Champ Bear), de couleur jaune, puis bleue, avec une coupe sur le ventre
  • Grosecret (Secret Bear), de couleur orange, puis rose, avec un cadenas en forme de cœur sur le ventre
  • Grosfasol (Harmony Bear), de couleur violette avec 3 cœurs enlacés sur le ventre, avec une note de musique colorée, puis de couleur indigo avec une fleur aux pétales de couleurs différentes sur le ventre
  • Grostendre (True Heart Bear), de couleur rose orangé, avec une étoile multicolore sur le ventre
  • Grosrêveur (Daydream Bear), de couleur indigo, avec une planète en forme de cœur entouré d'étoiles
  • Maminours (Grams Bear), de couleur indigo, avec une rose sur le ventre et un châle sur les épaules
  • Take Care Bear (Take care bear), de couleur orange avec une pomme sur le ventre, puis de couleur violette avec un coeur serrant une étoile
  • Ti' coquin (puis Tirnours) (Baby Tugs Bear), de couleur bleu ciel, avec une étoile dans un tissu bleu sur le ventre
  • Ti' coquine (puis Sernours) (Baby Hugs Bear), de couleur rose clair, avec une étoile dans un cœur rose sur le ventre


Et il y en a eu bien d'autres, sans compter leurs cousins... Si si ! 

Alors les Bisounours, on les connait aussi et surtout par les dessins animés et les films (5 au total). 

Voici pour vous, le premier épisode :
 

Une petite scène d'un des films ? Il suffisait de demander (il parait que c'est le scène la plus mignonne... je vous laisse juger !) :



Alors voilà... Je pense avoir relevé le défi ! J'espère que ce petit voyage en enfance vous aura fait du bien ! 
Cependant je me dois de vous mettre en garde ! Les bisounours sont dangereux pour le santé des adultes. Nous ne vivons pas dans le Pays des Arc-En-Ciel... 

Témoignage de Cécilia Correia, une des personnes traumatisées par ces fichus oursons qui sourient tout le temps :
"j'avais une lampe bisounours rose lorsque j'étais petite et j'ai faillis m’électrocuter avec ! Tu peux rajouter ce scoop ! les bisounours, ne sont pas si gentils qu'on le croit !"

Quand je vous dis de faire attention ! 
Sur ces bonnes paroles, je vous souhaite un bonne semaine !