13 mai 2012

Dark Shadows, de Tim Burton


Bonjour à tous ! Hier en fin de journée, j'ai eu la chance de pouvoir aller au cinéma voir Dark Shadows. N'allant que très rarement dans les salles obscures en raison du prix de la place, je choisis les films avec soin, pour ne pas être déçue d'avoir dépenser près de 20€ (pour deux personnes) pour aller le voir. Après quasiment une année, puisque le dernier film que je suis allée voir est le dernier opus d'Harry Potter, je peux dire que Tim Burton m'en a largement donné pour mon argent ! Mais parlons un peu du film !

Sortie : le 9 Mai 2012.
Durée : 1h52min
Réalisateur : Tim Burton
Casting :
Barnabas Collins : Johnny Depp
Angélique Bouchard : Eva Green
Elizabeth Collins Stoddard : Michèle Pfeiffer
David Collins : Gully McGrath
Victoria Winters / Josette : Bella Heathcote
Dr Julia Hoffman : Helena Bonham Carter
Carolyn Stoddard : Chloé Grace Moretz
Roger Collins : Jonny Lee Miller

Synopsis :

En 1752, Joshua et Naomi Collins quittent Liverpool, en Angleterre, pour prendre la mer avec leur jeune fils Barnabas, et commencer une nouvelle vie en Amérique. Mais même un océan ne parvient pas à les éloigner de la terrible malédiction qui s’est abattue sur leur famille. Vingt années passent et Barnabas a le monde à ses pieds, ou du moins la ville de Collinsport, dans le Maine. Riche et puissant, c’est un séducteur invétéré… jusqu’à ce qu’il commette la grave erreur de briser le cœur d’Angélique Bouchard. C’est une sorcière, dans tous les sens du terme, qui lui jette un sort bien plus maléfique que la mort : celui d’être transformé en vampire et enterré vivant.
Deux siècles plus tard, Barnabas est libéré de sa tombe par inadvertance et débarque en 1972 dans un monde totalement transformé…  

Ma Chronique :

Difficile de vous raconter l'histoire sans trop vous en dire. Le synopsis raconte les quinze premières minutes du film... il en reste tout de même 1h37min. 

En sortant de sa tombe, Barnabas a soif, très soif ! Je vous laisse imaginer ce qu'il fera aux ouvriers qui le libèrent. Mais il le fait avec flegme et courtoisie. Il retourne directement à Collinshood (son manoir) qu'il retrouve dans une état de délabrement avancé. Passer de 1752 à 1972 n'est pas chose aisée. Il va découvrir que la grande entreprise Collins n'est plus ce qu'elle était et que sa famille a été dépossédée de sa prestance par nul autre que la sorcière Angélique Bouchard. Il va lui falloir s'adapter aux nouvelles technologies, aux nouveaux langages et à sa condition de vampire. Son but sera de reconstruire l'empire Collins et de se débarasser de sa condition de vampire. D'autant plus que sa belle Josette s'est réincarnée en Victoria Winters... 

Voilà, on va s'arrêter là pour le résumé, je ne veux pas trop vous spoiler, je n'aurai, moi-même, pas apprécier que l'on me raconte le film d'un bout à l'autre. 

Les personnages de Tim Burton sont complexes. Nous ne les connaissons jamais entièrement, et ils ne dévoilent leur moi-profond qu'à la fin du film. 
Barnabas, le vampire torturé. Encore un me direz-vous ! Oui, mais... Sa condition lui a été dévolue par une sorcière qui l'a maudit, lui et sa descendance et il ne rêve que d'une chose : redevenir un homme. Il ne peut lutter contre sa soif de sang et ses besoins corporels, malgré tous ses efforts. Maudit pour avoir rejeté Angélique, il perdra ses parents, sa bien-aimée, sa vie, son domaine. 
Seulement voilà... ce n'est pas le personnage qui m'a le plus touchée. Vous allez certainement trouver que j'ai un esprit détourné, mais c'est Angélique qui m'a le plus intrigué. Cette soubrette utilisée pour son corps puis repoussée faute de sentiments. Elle ne cherchait pourtant qu'une seule chose : à être aimée. La douleur engendrée par le rejet va être transformé en haine pour la famille Collins. Elle les maudira tous. 

 

  

 









Ce film est servi avec des couverts en argent par un casting choisi avec soin. Michèle Pfeiffer, toujours aussi sublime, Eva Green sulfureuse, Chloé Moretz, idéale dans le rôle de l'adolescente, et le jeune Gully McGrath plus que crédible dans le rôle de l'orphelin. 

Bella Heathcote dans son double rôle, celui de Josette et celui de Victoria, nous offre un jeu délicat, parfait pour le monde de Tim Burton. 

Reste les personnages du Dc Julia et de Roger Collins. Eux, vous ne les aimerez pas, j'en suis presque sûre ! La psychiatre alcoolique et le père vénale. Tout dans ces personnages est détestable. Mais... Vous le saurez en allant voir le film !














Mon avis ferme et définitif ? J'ai adoré ce film ! J'ai sursauté, j'ai rit, j'ai serré les dents, je me suis mordue la lèvre... Bref, je suis passée par beaucoup d'émotions diverses, et ça ne m'arrive pas souvent ! Amoureux du genre, foncez ! Quant à ceux qui hésiteraient encore ... 


Bon film mes petits démons !

4 commentaires:

  1. aaaaah tu as vu dark shadows!!!! Tu as de la veine! Quand je suis arrivé au ciné dimanche, c'était déjà rempli snif.
    Je rééssaierai samedi prochain :-)
    Trop impatient de le voir!!

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    1. Oui ! Je suis bien contente d'avoir pu aller le voir ! Je ne vais que très rarement au cinéma et là j'ai dit : "Celui-là je veux le voir en grand !". J'espère que tu arriveras à le voir le week-end prochain !

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  2. Pour ma part, très grosse déception. Si le film possède quelques bonnes trouvailles visuelles (le duel de fin et la manière dont est présenté la sorcière à travers celui-ci), le reste est d'un vide quasi abyssal. Certains personnages sont totalement inutiles et le scénario frôle l’inexistence totale. Première fois que Burton me déçoit totalement (mais j'avais déjà eu du mal avec Alice) : http://www.vampirisme.com/film/burton-dark-shadows-2012/

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    1. Je n'ai pas vu Alice... désolée :) Ce film n'est pas une déception pour moi, même si je suis d'accord avec vous, les personnages n'ont pas été développés comme j'aurai aimé le voir.

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